ANNONAY
Interpellé pour avoir uriné sur la
voiture des gendarmes
Les gendarmes reviennent vers leur véhicule et procèdent alors à des contrôles d’identité, près d’un bar. Mais l’un des jeunes, visiblement alcoolisé, commence à s’enfuir. Rapidement rattrapé par les gendarmes, le trentenaire continue à refuser le contrôle.
Une dizaine de personnes se rassemblent alors autour des militaires, apparemment dans le but faciliter une nouvelle fois la fuite de l’individu. Les gendarmes le rattrapent une seconde fois.
À nouveau, le groupe se regroupe autour des forces de l’ordre qui demandent des renforts. Certains des militaires sont alors tirés par la veste. Pour disperser ce nouveau rassemblement, ils font l’usage de gaz lacrymogène. Le trentenaire qui avait pris la fuite est alors placé dans la voiture de la patrouille.
Les renforts commencent à arriver, notamment le Peloton de surveillance et d’intervention (Psig) d’Annonay. Mais au moment où la patrouille s’apprête à partir avec l’homme interpellé, un autre homme se place sur le capot de la voiture. Il déclare ne pas comprendre pourquoi il n’est pas, lui aussi, interpellé alors qu’il a uriné sur la voiture des gendarmes.
1,5 g d’alcool par litre de sang
L’homme, également alcoolisé, est donc placé en garde à vue. Les deux trentenaires, l’un originaire d’Annonay et l’autre de Lyon, présentent alors chacun un taux d’environ 1,5 g d’alcool par litre de sang.
Tous deux ont reçu une convocation par officier de police judiciaire pour le 7 juillet, pour rébellion et outrage.