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Le - A Anvéville, le scénario machiavélique de l’épouse

Publié le 27/11/2014 á 23H02
Enquête. Devant les gendarmes, l’épouse est passée aux aveux. Elle voulait tuer son mari.
A Anvéville, le scénario machiavélique de l’épouse
Vendredi dernier, à 1 h 45, à Anvéville, après une énième dispute au sein de son couple, une femme sollicite l’intervention de la gendarmerie et déclare que son mari a tiré un coup de feu au fusil de chasse dans sa direction.

À leur arrivée sur les lieux, les gendarmes constatent un impact de cartouche dans une porte de chambre à coucher. Le projectile a traversé la porte et des plombs se sont logés au pied d’un lit. La femme, son fils âgé de 14 ans ainsi qu’une amie mettent en cause le mari en l’accusant d’avoir tenté de tuer son épouse. L’arme est découverte, dissimulée sous un mobilier de jardin sur la terrasse de l’habitation. Les quatre protagonistes sont placés en garde à vue.

L’ÉPOUSE EST SON COMPLICE PLACÉS SOUS CONTRÔLE JUDICIAIRE

 

Interrogé, le mari déclare que son épouse a imaginé un scénario en vue de l’impliquer dans une tentative de meurtre. Le travail des enquêteurs de la gendarmerie et les auditions des différents témoins clés viendront corroborer la version de l’époux. Il sera ensuite définitivement mis hors de cause : la femme est passée aux aveux. Cette dernière se serait procurée une arme par le truchement d’un ami. Revenue au domicile après une courte absence, elle se serait dirigée vers la chambre de son époux. Alerté par son fils et une amie du couple qui auraient tenté de la maîtriser, le mari serait alors sorti dans le couloir, faisant ainsi face à son épouse et aurait juste eu le temps de saisir le canon et de l’abaisser, avant que son épouse n’ait pu faire feu sur lui. La femme aurait ensuite été désarmée par son époux.

Au final, présentés devant le procureur de la République de Rouen, l’épouse et le complice qui lui a fourni l’arme ont été placés sous contrôle judiciaire en attendant le jugement prévu en début d’année 2015 avec une requalification des faits en violence avec arme sans interruption temporaire de travail (ITT).

Source : www.paris-normandie.fr

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