Crash d’hélicoptère en Gironde : 10 jours après le drame, les recherches se poursuivent
Trois des quatre occupants de l’hélicoptère qui s’est crashé dans la Dordogne, le 20 décembre à Lugon, sont toujours portés disparus. Une vingtaine de gendarmes continuent à rechercher leurs corps dans la rivière, équipés de sonars et depuis ce lundi, d’un chien de l’équipe cynophile de Gramat, dans le Lot.
Une vingtaine de gendarmes participe encore aux recherches dans la Dordogne © Radio France
10 jours après le crash d’un hélicoptère dans la Dordogne à hauteur de Lugon, en Gironde, les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver les corps de trois des quatre victimes de l’accident. Les corps de James Grégoire, l’ancien propriétaire de Château la Rivière, du nouveau propriétaire (un milliardaire chinois) et du traducteur sont toujours introuvables.
Seule la dépouille du fils du nouveau propriétaire, âgé de 12 ans, avait été rapidement retrouvée, quelques heures après l’accident, à l’arrière de l’habitacle disloqué de l’hélicoptère.
Un chien spécialisé dans ce type de recherches
Les gendarmes disposent désormais de nouveaux moyens pour leurs recherches : un chien spécialement dressé pour retrouver les corps de personnes décédées. C’est le seul en France capable de le faire. Il est arrivé lundi matin en provenance du centre d’instruction cynophile de la Gendarmerie, situé à Gramat, dans le Lot. Depuis, avec les maîtres-chiens, il arpente les berges de la Dordogne, à la recherche du moindre indice.
Au total, une vingtaine de gendarmes participent encore aux recherches, alors qu’ils étaient une soixantaine la semaine dernière. Les plongeurs de la brigade nautique d’Arcachon, épaulés par leurs collègues de Royan, quadrillent toujours le secteur, vingt kilomètress en amont et vingt kilomètres en aval du lieu du crash. L’hélicoptère de la Gendarmerie continue lui aussi à survoler la zone à chaque marée basse. Et pour sonder les eaux boueuses de la rivière, cinq sonars sont toujours en activité , du lever à la tombée du jour.
Pas question de stopper les recherches
Il n’est pas question pour l’instant de réduire ces moyens :
« Les recherches dureront le temps qu’il faudra »
(le patron des gendarmes de Gironde)