L’école de gendarmerie accueille quatorze élèves du collège Jean-Jacques Soulier
Les collégiens sont immergés dans la formation des élèves gendarmes durant leur stage. Ils découvrent un panel de métiers.
Découvrir un métier. Des métiers. Peut-être celui qui deviendra le leur. Quatorze élèves de classes de 3 e du collège Jean-Jacques Soulier sont accueillis par l’école de gendarmerie pour réaliser leur stage. « Nous sommes des formateurs, assure le capitaine Pierre Roussel. Nous avons donc plaisir à recevoir ces jeunes en pleine orientation professionnelle. »
Les collégiens sont immergés dans la formation des élèves gendarmes. « Nous ne créons pas d’activités spécifiques pour eux, souligne le capitaine. Ils assistent aux cours dispensés, découvrent ce que comprend la formation. » Les stagiaires font connaissance avec « un spectre très large de métiers. Nous leur montrons toutes les possibilités de carrières et perspectives d’évolution. »
Amélie en est ravie. « C’est sûr, je veux être gendarme, affirme-t-elle. Mais je ne sais pas quel métier choisir. J’espère que ce stage va me permettre de faire un choix. » Lucas est surpris : « Je n’imaginais pas qu’il y avait autant de métiers possibles dans la gendarmerie. » Les jeunes écoutent attentivement les instructeurs durant les cours purement théoriques. Ils observent. Et lorsqu’il leur est proposé un peu de pratique, des sourires se dessinent sur leurs visages. « Nous avons assisté à un cours de relever d’empreintes, s’enthousiasme Anissa. Nous avons pu essayer. C’était trop cool. C’était comme dans la série Les experts. » Anissa est hésitante quant à son choix de carrière. « Je veux être maître chien dans la gendarmerie, explique la jeune fille. Mais je suis aussi intéressée par le métier de décoratrice d’intérieur. » Ce stage guidera son choix.
« Une expérience unique »
Quelques pompes pendant le cours de sport, juste pour mesurer l’effort nécessaire. Et les collégiens assistent à une simulation d’intervention. « C’était trop bien. » À l’issue d’un cours sur les armes, ils en touchent quelques-unes. « C’est une expérience unique, s’exclame Anissa. Nous n’aurions pas pu vivre cela en dehors de ce contexte. »
Le capitaine Pierre Roussel les auditera à l’issue des quatre jours de stage. « Nous évaluerons leur comportement, explique-t-il. Ils auront tous découvert quelque chose. Certains seront vraiment motivés et demanderont à enfiler un treillis dans la semaine qui suit. » Mais ce sera impossible. Il faut être bachelier pour entrer à l’école de gendarmerie.
Magalie Lépinoux