Contrôles routiers entre Saint-Omer et Calais: 20 infractions relevées
LES GENDARMES ONT OPÉRÉ SUR L’A26 CE LUNDI 11 NOVEMBRE
Lundi, les gendarmes du peloton motorisé (PMO) de la gendarmerie de Saint-Omer ont réalisé des contrôles de vitesse sur l’autoroute A26, entre Saint-Omer et Calais. Vingt infractions ont été relevées. Dix-sept concernent la vitesse
Depuis quelques années, les forces de l’ordre profitent des week-ends prolongés pour intensifier leur présence sur le bord des routes. Les trois jours du week-end du 11-Novembre n’ont pas échappé à la règle.
L’autoroute A26, sur sa portion entre Saint-Omer et Calais plus précisément, a été quadrillée par les gendarmes du peloton motorisé audomarois. Huit personnels motocyclistes ont été mobilisés sur une période de trois heures, ce lundi.
Trois chauffeurs routiers en infraction
« C’était une opération de contrôle assez conséquente, par le nombre de personnels qu’elle a engagés, note le lieutenant Fabrice Resneau, commandant du peloton motorisé. Notre dispositif a été volontairement mis en place sur un créneau porteur ». Histoire d’assurer une visibilité accrue sur un maximum d’automobilistes.
Le dispositif a permis de constater au total vingt infractions. Trois d’entre elles concernent la coordination des transports. « Ce sont des infractions qui concernent des conducteurs de poids lourds, explicite le lieutenant Fabrice Resneau. Nous avons par exemple arrêté un routier qui téléphonait en conduisant. Lors d’un autre contrôle, nous nous sommes rendu compte que le chauffeur ne respectait pas sa période d’interdiction de circuler ».
Les autres infractions, au nombre de dix-sept, concernent les véhicules légers, tous en excès de vitesse.
Deux conducteurs pris entre 170 et 180 km/h
Douze conducteurs ont été interceptés par les gendarmes alors qu’ils circulaient à 20 km/h au-dessus de la vitesse autorisée. Tous sont de nationalité française.
Parmi ces personnes en infraction, deux se sont vu notifier une rétention du permis de conduire suite à des excès de vitesse supérieurs à 40 km/h. « Ces conducteurs roulaient entre 40 et 50 km/h au-dessus de la vitesse normale, précise le commandant du PMO.
Dans ce cas, on ne peut pas passer à côté de la répression ». Car cet aspect n’est pas celui qui est favorisé par les militaires. « Notre présence est avant tout justifiée par le volet prévention. C’est d’ailleurs ce que nous privilégions tout au long de l’année ».
Celle-ci fonctionne puisque les militaires n’ont constaté aucune alcoolémie excessive, lors des contrôles réalisés lundi. « C’est un point positif. C’est le fruit des contrôles répétés depuis quelque temps. Sur les vingt personnes interceptées, aucune n’avait bu. Nous n’avons pas, non plus, constaté de conduite sous l’emprise de produits stupéfiants. Il faudra maintenir cette tendance ».
Pour cela, les militaires vont poursuivre leurs opérations de grande envergure au cours des prochaines semaines. La période des fêtes de fin d’année reste l’une des périodes les plus meurtrières sur les routes. « Il faut que les conducteurs s’attendent à nous voir sur le bord des routes d’ici à ces fêtes, glisse le commandant d’escadron. De tels dispositifs peuvent être reconduits n’importe quand, n’importe où ».
François DEVIN
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