Grand Dole : plus de 700 pots de tabac destinés au marché noir saisis par la gendarmerie
Le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Dole a saisi 733 pots de tabac destinés au marché noir à Moissey.
Par Julien Berrier
Publié le 6 déc. 2024 à 11h43
Le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Dole a saisi 733 pots de tabac à Moissey dans la nuit du mardi 3 décembre au mercredi 4 décembre. Soit 121 kg de tabac d’une valeur d’environ 70 000 euros découverts après un contrôle routier.
Le conducteur est actuellement incarcéré dans l’attente de son jugement en comparution immédiate. La marchandise a été détruite.
Refus d’obtempérer
Une saisie réalisée grâce au dispositif mis en place par la compagnie de gendarmerie de Dole.
Cela part du choix que nous avons fait de mettre sur le terrain une équipe du PSIG en deuxième partie de semaine durant la nuit. Il s’agit de lutter contre les cambriolages et les dégradations de véhicules. Il y a eu plusieurs faits de ce genre sur le territoire ces derniers alors l’idée est d’occuper le terrainPierre-Alexandre Grapin, chef d’escadron de la compagnie de gendarmerie de Dole
Dans la nuit du mardi 3 décembre au mercredi 4 décembre, vers 4 h du matin, une équipe du PSIG est ainsi en surveillance aux abords de Moissey lorsqu’elle aperçoit un véhicule Kangoo entrer dans le village à vive allure.
L’équipe du PSIG a alors voulu contrôler ce véhicule. Il fait mine de s’arrêter, coupe ses feux puis repart. Il est pris en chasse par le PSIG et fini par arrêter son véhicule à Peintre pour s’enfuir en courant. Les gendarmes ont fini par le trouver caché derrière un tas de bois dans la cour d’un habitant. Au départ, on l’interpelle pour refus d’obtempérerPierre-Alexandre Grapin, chef d’escadron de la compagnie de gendarmerie de Dole
Pour le marché noir
Vers 6 h du matin le mercredi 4 décembre, les gendarmes réalisent la perquisition du véhicule et découvre les 733 pots de tabac.
« Le conducteur n’est pas quelqu’un du coin. Il venait du Luxembourg et se rendait en Auvergne-Rhônes-Alpes. La marchandise était clairement destiné au marché noir », conclut Pierre-Alexandre Grapin.