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Le - Ce que l’on sait sur le gendarme qui a tué ses filles avant de se suicider

« Drame indicible », « contexte compliqué »… Ce que l’on sait sur le gendarme qui a tué ses filles avant de se suicider

Publié le 30/10/2023 à 16h15

"Drame indicible", "contexte compliqué"... Ce que l'on sait sur le gendarme qui a tué ses filles avant de se suicider

L’homme a fait usage de son arme à feu de service. © Pierrick DELOBELLE

Un gendarme a tué ses trois filles, dimanche 29 octobre, avant de se suicider. Le drame a eu lieu dans un logement résidentiel de Vémars, dans le Val-d’Oise.

Un gendarme a tué ses trois enfants avant de se donner la mort, dimanche 29 octobre, à Vémars, dans le Val-d’Oise. Les faits se sont déroulés dans cette commune francilienne, où le militaire était affecté à la brigade des transports aériens (BGTA). Il a tué ses trois filles, nées en 2013, 2016 et 2018, a précisé à l’AFP le parquet de Pontoise, dans « un contexte familial compliqué. » Il a fait usage de son arme à feu de service, a précisé le parquet de Pontoise à France Bleu Paris.

Les corps ont été trouvés par deux collègues gendarmes. Les circonstances de ce drame ne sont pour l’instant pas encore connues. Selon les informations du Parisien, l’homme était en instance de divorce. La mère des trois filles, en état de choc, a été prise en charge par les secours, indique le parquet sans pouvoir préciser si elle se trouvait au domicile. L’enquête a été confiée à la section de recherches de Versailles.

Le quartier bouclé par les forces de l’ordre

L’homme habitait Vémars, dans une résidence composée de maisonnettes et d’appartements, où habitent 70 gendarmes de la BGTA et leurs familles, depuis quelques années. Le quartier était complètement bouclé par les forces de l’ordre dimanche soir. 

Le maire de la commune évoque « un drame indicible », selon Le Parisien. Frédéric Didier ajoute que les trois fillettes étaient toutes scolarisées, en maternelle et élémentaire, à Vémars, et fréquentaient les centres de loisirs. « Il faut comprendre le drame, la vague d’émotion. La maman était même membre d’une association de parents d’élèves », souligne l’édile.

Sa priorité est désormais de mettre en place une cellule médico-psychologique : « J’ai une responsabilité sur l’ensemble de mon personnel et pour les enfants des centres de loisirs. »

Source : www.lamontagne.fr

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