Châtellerault : les premiers Cadets de la gendarmerie formés
Publié le 22/11/2021 à 06:25 | Mis à jour le 22/11/2021 à 10:34
Pour la première fois, une vingtaine de jeunes du département sont accueillis depuis samedi 20 novembre 2021 à l’escadron de gendarmerie dans le cadre de leur Service national universel.
Pour améliorer la cohésion nationale, l’État a créé un Service national universel en 2019. Un service non-obligatoire ouvert aux jeunes âgés de 16 à 18 ans.
La première session a débuté dans la Vienne. Après un « séjour de cohésion » d’une quinzaine de jours, 19 jeunes du département (11 filles et 8 garçons) ont entamé leur « mission d’intérêt général » samedi 20 novembre 2021 à l’escadron de gendarmerie de Châtellerault, choisi comme lieu d’accueil du dispositif pour ses infrastructures.
« L’objectif, c’est de former des citoyens »Si elle est chapeautée par la gendarmerie, cette mission d’intérêt général est organisée par une association créée pour l’occasion, Les cadets de la gendarmerie nationale de la Vienne. « Ça a été créé afin de permettre à ces jeunes qui veulent effectuer leur mission d’intérêt général dans la gendarmerie », explique Marc Fiard, qui en est le président.
Cette mission d’intérêt général durera 84 heures. Elle se déroulera sur dix samedis jusqu’en juillet. « Tout au long de ces 84 heures, les jeunes vont découvrir la gendarmerie. On va dévoiler un calendrier prévisionnel qui va de la découverte de la gendarmerie à sa tradition, son histoire, son personnel, la technique pour la maîtrise sans arme d’un adversaire, le secourisme… On va aussi visiter une unité de gendarmerie, une entreprise de la défense », indique Marc Fiard.
Samedi, dans un premier temps, les jeunes ont appris à « se déplacer en formation », ont découvert les métiers de la gendarmerie… « L’objectif, c’est de former des citoyens », souligne le président de l’association.
Intégrer la gendarmerie ou sa réserve
Le but de la plupart de jeunes qui forment cette première promotion est aussi de se préparer aux métiers de la gendarmerie. À l’image d’Arthur, qui souhaite devenir gendarme pour « être au service de la population », ou d’Emma, attirée par la variété des missions confiées aux gendarmes. « Il y a de l’action tout le temps. »
À terme, s’ils ne deviennent pas gendarmes, beaucoup d’entre eux devraient aussi intégrer la réserve de la gendarmerie, que la force armée souhaite développer. Notamment pour assurer la sécurité des grands évènements, comme la coupe du monde de rugby en 2023.
Alain GRIMPERELLE
Journaliste, rédaction de Châtellerault