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Le - Réservistes de la gendarmerie : une nouvelle promotion brevetée à Pontivy

Publié le 27 juillet 2021 à 17h30

Réservistes de la gendarmerie : une nouvelle promotion brevetée à Pontivy

Ils vont devenir réservistes de la gendarmerie : après deux semaines de formation, une cinquantaine de candidats ont été brevetés, samedi, à la caserne de Pontivy. Ils sont désormais susceptibles d’être appelés pour des missions ponctuelles.

La nouvelle promotion a été passée en revue par les colonels Pascal Lachambre et Rémi Colombo, conseillers réserve pour la Bretagne et le Morbihan.
La nouvelle promotion a été passée en revue par les colonels Pascal Lachambre et Rémi Colombo, conseillers réserve pour la Bretagne et le Morbihan. (Le Télégramme/Riwan Marhic)

« Ma chère maman je vous écris, Que nous sommes entrés dans Paris, Que je sommes déjà caporal, Et que j’serons bientôt général ». C’est au rythme du « Pelot d’Hennebont », une chanson du groupe Tri Yann de 1974, que les réservistes de la gendarmerie ont quitté la place d’arme de la caserne de Pontivy, samedi, à l’issue de leur formation.

Une préparation militaire pour ces Français volontaires de 17 à 40 ans qui souhaitent aider à assurer le service minimum de la gendarmerie et renforcer les équipes en cas de forts besoins, comme pendant le Tour de France par exemple.

Deux ans d’attente

« On a pas mal de demande, il y a un ou deux ans d’attente », précise Olivier Rault, gendarme à la retraite qui dirigeait son premier stage de ce type. Sur sa promotion, 49 des 56 candidats ont été brevetés, « mais on a vu des jeunes arrêter au bout des premiers jours », découragés, impressionnés par le maniement des armes ou « qui ont compris que ce n’était pas fait pour eux ». « Le challenge, c’est de leur apprendre à se défendre, défendre les gens et manier les armes en deux semaines », situe l’instructeur. « Le stage comporte une dizaine de jours très intensifs de préparation et trois derniers jours de tir à l’arme ».

20 à 40 jours par an

Le but de ces formations est d’atteindre 40 000 réservistes opérationnels sur le territoire français, un objectif fixé par le général d’armée Christian Rodriguez, directeur général de la gendarmerie nationale, pour aider à diverses missions (lutte antiterroriste, covid-19, sécurisation ou services d’ordre).

« Les réservistes viennent ensuite entre 20 et 40 jours par an pour renforcer les équipes, comme lors d’une patrouille routière par exemple », image Olivier Rault. « Ils sont soldés, c’est-à-dire qu’ils ont une indemnité journalière à partir d’environ 40 € par jour, mais pas payés à l’heure, car en gendarmerie, ce sont les événements qui dictent l’emploi du temps ».

Source : www.letelegramme.fr

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