Six personnes mises en examen pour avoir braqué des particuliers à leurs domiciles
Par Le Figaro avec AFP
Publié le 05/07/2021 à 18:40
Mis en examen pour «vols avec armes et en bande organisée, extorsion en bande organisée, association de malfaiteurs et violences», les cinq hommes ont été écroués. Leur comparse féminine, mise en examen pour les mêmes chefs, a elle été placée sous contrôle judiciaire, a précisé Estelle Meyer, substitut du procureur de Nîmes, lors d’une conférence de presse. Les interpellations sont survenues en plusieurs vagues entre mars et ces derniers jours, dans les Bouches-du-Rhône, à Marseille, Arles et Tarascon, ou dans le Gard, dans une commune proche de Nîmes.
C’est la section de recherches de la gendarmerie de Nîmes qui a mis hors d’état de nuire cette équipe qui s’en prenait à des particuliers à leurs domiciles, comme lors de ces deux braquages le même jour, le 14 août 2020, à Meynes (Gard) et Aix-en-Provence. Lors de ces deux «homejacking», les malfaiteurs avaient fait usage d’armes à feu et s’en étaient pris physiquement à au moins un des membres des familles visées. Dans le cas de l’agression perpétrée dans le village gardois de Meynes, un agriculteur avait même été blessé par balle.
Evoquant «quatre faits de nature criminelle commis en quatre jours, à l’été 2020», Estelle Meyer a souligné que ces «individus montaient en puissance de façon très inquiétante». Cette bande, qui «cherchait de l’argent, des bijoux à revendre, des cartes bancaires», aurait fait «de nombreuses victimes, des blessés et des traumatismes psychologiques».
Deux des hommes impliqués dans ce dossier «étaient en cavale lorsqu’ils ont commis ces agressions», a précisé le colonel Bertrand Michel, patron de la section de recherches de Nîmes, lors de cette même conférence de presse. Deux jours après avoir pénétré, armés, dans un supermarché d’Eyguilles, près d’Aix-en-Provence, ils s’en étaient pris à un pianiste, le 13 août, pensant dérober son cachet à l’issue du concert que celui-ci venait de donner à La-Roque-d’Anthéron. Au total «le butin de cette équipe se monte à quelques milliers d’euros, essentiellement du numéraire et des bijoux», a précisé le colonel Michel.