Articles

Le - Un forcené tué lors d’une intervention du GIGN dans les Hautes-Alpes

Un forcené tué lors d’une intervention du GIGN dans les Hautes-Alpes

Cet homme de 48 ans était enfermé chez lui à Saint-Etienne-le-Laus, près de Gap, depuis mardi après-midi.

Par L’Obs avec AFP

Publié le 02 juin 2021 à 12h32 Mis à jour le 02 juin 2021 à 14h45

Les équipes du GIGN sont intervenues avec les gendarmes et les pompiers. (THOMAS SAMSON/AFP)

Un forcené a été tué lors d’une intervention du GIGN à Saint-Etienne-le-Laus, dans les Hautes-Alpes, selon une source proche de l’enquête, ce mercredi 2 juin. Cet homme de 48 ans était retranché chez lui depuis mardi après-midi, selon « le Dauphiné ». Il était décrit comme « fragile psychologiquement » lors des négociations avec le GIGN.

Le GIGN a « été contraint d’opérer un tir pour le neutraliser eu égard à son comportement menaçant », a indiqué à l’AFP Florent Crouhy, procureur de Gap, peu après l’intervention. « Il a manipulé (son arme) à plusieurs reprises et a pointé celle-ci en direction des gendarmes », a-t-il ajouté.

Les gendarmes locaux étaient intervenus mardi vers 14h30 dans le village de Saint-Etienne-le-Laus, près de Gap, pour un différend familial. L’homme, armé d’un fusil de chasse, se faisait depuis menaçant, mais sa mère était parvenue à sortir de la maison.

Une riposte qui « paraît adaptée »

Le GIGN d’Orange était arrivé mardi soir sur place avec un négociateur. Mercredi matin toutefois, « le contact (était) difficile, voire quasi inexistant », rendant inéluctable un assaut, à moins que l’homme ne sorte de lui-même, avait indiqué le procureur. Le forcené n’était connu de la justice qu’à travers une condamnation pour outrage.

Une enquête a été ouverte pour « déterminer les circonstances exactes de la riposte du gendarme qui a tiré et qui, à ce stade, paraît adaptée à la situation de danger dans laquelle se trouvaient les gendarmes au moment de l’intervention », a précisé le magistrat.

Saint-Etienne-le-Laus, petit village de moins de 300 habitants entouré de forêts, avait été complètement bouclé par les forces de l’ordre. La mère et la sœur du forcené étaient présentes à la mairie, transformée en poste de commandement par les autorités.

En Dordogne, un homme avait été grièvement blessé lundi lors d’un tir de riposte et arrêté par les gendarmes du GIGN après une large traque débutée la veille et qui avait entraîné le bouclage du village, un appel à témoins et la mobilisation de plus de 300 militaires.

Source : www.nouvelobs.com

Be Sociable, Share!