Haute-Savoie : trois jeunes jugés pour l’attaque à coups de mortier de la caserne de gendarmes de Rumilly
Mercredi 26 mai 2021 à 9:51 – Par Damien Triomphe, France Bleu Pays de Savoie, France Bleu
Trois jeunes d’une vingtaine d’années comparaissent ce mercredi devant le tribunal correctionnel, accusés d’avoir attaqué la caserne de gendarmerie de Rumilly (Haute-Savoie) dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 mai dernier. Ils n’expliquent par leur geste.
Ces trois jeunes d’une vingtaine d’années n’expliquent pour le moment pas leur acte, et ne sont pas connus de la justice. Pourquoi avoir tiré au mortier d’artifice sur la caserne de gendarmerie de Rumilly (Haute-Savoie) ? Ils comparaissent devant le tribunal correctionnel d’Annecy ce mercredi.
Les faits remontent à la semaine dernière, dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 mai. Les gendarmes et leur famille de la caserne de Rumilly sont réveillés un peu entre minuit et 1 heure du matin par des explosions toutes proches. « Les murs ont même tremblé » confie-t-on chez les gendarmes. Il s’agit en fait de tirs de mortiers d’artifice, lancés sur la caserne. Les militaires sortent alors de chez eux, très rapidement, pas forcément en tenue.
Il n’y a pas de dégâts matériels. Ils font le tour du site, et aperçoivent trois personnes cachés dans les fourrés. Un dernier tir fuse. Une poursuite à pieds s’engage. L’un des gendarmes se blesse en franchissant un grillage. Les individus parviennent à les semer dans les rues de Rumilly.
Les patrouilles et la vidéosurveillance vont leur permettre de repérer rapidement les jeunes agresseurs. L’un d’eux, seul dans la rue, est repéré vers 2 heures 30 du matin. Les gendarmes découvrent qu’il vit à côté de la voie ferrée, là où l’un de leurs véhicules se retrouvent d’ailleurs visés cette nuit-là par des tirs d’œufs. Ils arrêteront ses deux compagnons à son domicile, à 6 heures du matin, l’heure légale pour ce type d’interventions. Les vêtements retrouvés lors de la perquisition dans le logement correspondent bien aux tenues que portait les agresseurs repérés par les gendarmes quelques heures plus tôt. Des fusées d’artifice sont également découvertes dans le véhicule de l’un d’eux.