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Châteauroux : des gendarmes de l’escadron mobile vont partir en mission en Nouvelle-Calédonie

Jeudi 8 avril 2021 à 17:16 – Mis à jour le vendredi 9 avril 2021 à 19:22 – Par Jérôme CollinFrance Bleu Berry

Châteauroux

72 gendarmes de l’escadron mobile 47/3 de Châteauroux vont partir en Nouvelle-Calédonie à partir de la mi-avril. Ils resteront sur place quasiment pendant quatre mois.

119 personnes composent l'escadron de gendarmerie mobile 47/3 de Châteauroux (photo d'illustration)
119 personnes composent l’escadron de gendarmerie mobile 47/3 de Châteauroux (photo d’illustration) © Radio France – Gaëlle Fontenit

Les gendarmes de l’escadron mobile 47/3 de Châteauroux se préparent avant le grand départ. À partir du 15 avril et jusqu’au 5 août, ils seront 72 à se rendre en mission en Nouvelle-Calédonie. Ils viendront en renfort à la gendarmerie territoriale et pourront être chargés d’opération de maintien de l’ordre. C’est un séjour de longue durée : trois mois et trois semaines au total. À leur arrivée à Nouméa, ils seront soumis à une période de quatorzaine en raison des mesures de précaution liées à l’épidémie de Covid-19.

Cette mission demande de la préparation et de l’entraînement« On part loin et longtemps sous un climat complètement différent. Cela nécessite donc une préparation physique, psychologique et professionnelle », explique le capitaine Philippe Doucet, qui commande l’escadron 47-3 de gendarmerie mobile de Châteauroux. « Un médecin et des spécialistes sont intervenus pour nous présenter la faune et la flore. On nous a expliqué comment résister aux intempéries et aux températures », ajoute-t-il.

La précédente mission en Outre-Mer de l’escadron de gendarmerie mobile 47/3 de Châteauroux avait eu lieu en Guyane, à Kourou. Une mission était notamment la lutte contre l’orpaillage illégal. Cette fois-ci, en Nouvelle-Calédonie, il n’y a pas de mission spécifique. Mais ces opérations sont toujours spéciale. « Le cadre est complètement différent. Une intervention dans ce qu’on appelle une tribu peut devenir dangereuse. Donc cela nécessite une certaine approche », explique le capitaine Philippe Doucet. 

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Jérôme Collin

France Bleu Berry

Source : www.francebleu.fr

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