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Condamné pour des violences sur sa conjointe, à Courpière (Puy-de-Dôme) : « On ne va pas attendre qu’elle meure »

Publié le 16/03/2021 à 07h03

Condamné pour des violences sur sa conjointe, à Courpière (Puy-de-Dôme) : "On ne va pas attendre qu'elle meure"
Le prévenu a reconnu les faits, commis dans un contexte de forte alcoolisation. © MARQUET Frédéric

Ivre, il s’en est pris à sa conjointe puis à un gendarme. Un habitant de Courpière, âgé de 31 ans, a été condamné à un an de prison dont quatre mois assortis d’un sursis probatoire de deux ans, ce lundi. 

« Vous êtes alcoolique, vous vivez avec une femme également alcoolique et suite à une énième dispute, vous commettez des violences. »
En une phrase et plusieurs soupirs, le président Charles Gouilhers résume les faits que le tribunal doit examiner, dans le cadre d’une comparution immédiate, ce lundi après-midi. Un triste tableau que le prévenu, dans le box, ne renie pas.

3 g/l d’alcool dans le sang

« Elle gueulait comme un putois, si elle en a pris une, c’est qu’elle le méritait », a-t-il expliqué aux gendarmes venus l’interpeller, jeudi, à Courpière, après des violences sur sa conjointe. Il avait 3 g/l d’alcool dans le sang.

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« N’importe quel mortel serait plongé dans un coma éthylique avec un tel taux mais vous avez encore assez d’énergie pour être virulent », commente Charles Gouilhers. Le conjoint violent est aussi poursuivi pour s’en être pris à l’un des gendarmes, lors de leur intervention.

« Je regrette », lâche-t-il tout en pointant le comportement de sa femme, trop souvent chez ses parents à son goût. Celle-ci a refusé de porter plainte et de se faire examiner.

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« En fait, ce n’est jamais de la faute du prévenu… », se désole Hervé Lhomme au parquet. « C’est la deuxième fois que sa compagne reçoit des coups. On ne va attendre qu’elle meure. » Il réclame un an de prison dont quatre assorti d’un sursis probatoire de deux ans.

« Une situation dramatique »

« Des parents disparus, un enfant placé, une relation toxique… » Me Julie Ramos, en défense, demande de prendre en compte « la situation dramatique » de son client. Ce qu’il lui faut selon elle, c’est avant tout des soins. C’est l’une des obligations prévues par le tribunal, qui suit le parquet.

Olivier Choruszko

Source : www.lamontagne.fr

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