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Le - Une convention de partenariat inédite unit désormais les gendarmes et l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE)

Chevaux mutilés. L’objectif des gendarmes aujourd’hui : rassurer les éleveurs de chevaux

Une convention de partenariat inédite unit désormais les gendarmes et l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) qui travaillent main dans la main pour lutter contre la délinquance dans le monde des équidés.

L’adjudant de gendarmerie Charles Despret délivrant une consultation de sûreté à Dominique Savely, propriétaire d’un élevage. | PHOTO PRESSE OCÉAN-LUCIE BEAUPÉRIN

C’est une première dans le grand ouest. Représentants de la gendarmerie de Loire-Atlantique et responsables de l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) ont signé fin janvier 2021 à La Chapelle-sur-Erdre une première convention de partenariat visant à améliorer la sécurisation dans le monde des équidés.

Rapprochement

Les deux entités se sont rapprochées depuis la fin de l’été par la force de l’actualité. Il s’agit de mieux connaître le monde équestre en nouant un vrai partenariat avec l’IFCE (NDLR : une « préfecture du cheval » chargée entre autres de recenser tous les équidés et leurs propriétaires en France) tout d’abord. Puis de mieux protéger les infrastructures des professionnels et des particuliers grâce à un accompagnement de la gendarmerie. Ainsi, ont été nommés quatre référents sûreté, indique le général Roland Zamora, commandant la région de gendarmerie des Pays de la Loire, qui précise : Lorsque la gendarmerie est alertée d’un fait, elle engage immédiatement les moyens, mobilisant systématiquement la brigade des recherches, un vétérinaire et si les conditions sont suspectes sollicite une nécropsie. À cela s’ajoutent les actions de prévention pour sécuriser les sites. Le principal objectif demeurant de rassurer les éleveurs.

A présent, les propriétaires ont à leur disposition des autodiagnostics pour vérifier que leur propriété est sécurisée. En cas de problème, ils demanderont l’expertise de référents sûreté comme l’adjudant Charles Despret. Quand on se rend chez eux, on détermine leurs carences et on explique comment mieux agir, avec de la vidéoprotection par exemple, pour améliorer la sécurité sur leur centre équestre ou leur haras, indique ce dernier. Nous disposons aussi d’une appli qui diffuse des SMS d’alerte à destination des professionnels. Chacun sait sur son secteur quand il y a des vols de batterie, de carburant, etc. Et peut se montrer plus vigilant..

Accès au fichier

En échange, l’IFCE donne aux gendarmes accès à son fichier recensant les lieux de détention de chevaux. Deux de nos contrôleurs en Loire-Atlantique sont susceptibles de collaborer avec les gendarmes. On espère qu’un partage optimal d’information et une diffusion rapide des alertes permettront de mieux prévenir d’éventuelles attaques, indique Anne Carriou, déléguée régionale de l’IFCE.

Seul bémol : pour le moment cette convention destinée à servir également en cas de pandémie n’englobe pas la filière agricole qui a, elle aussi, le droit de détenir des chevaux.

Chevaux mutilés. L’objectif des gendarmes aujourd’hui : rassurer les éleveurs de chevaux

Source : www.ouest-france.fr

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