Après la rave party près de Rennes, deux suspects interpellés et placés en garde à vue
Les deux individus, soupçonnés d’être les organisateurs de la soirée, ne présentent aucun antécédent judiciaire. Ils ont été interpellés à Iffendic, en Ille-et-Vilaine, ce samedi.
Par Benjamin ChenevièrePublié le 2 Jan 21 à 18:07
2 500 personnes se sont rassemblées pour fêter le Nouvel an à l’occasion d’une rave party, en toute illégalité, à Lieuron, au sud de l’Ille-et-Vilaine.
Organisateurs et participants ont bravé le couvre-feu mais aussi enfreint plusieurs autres infractions (organisation illicite d’un rassemblement festif à caractère musical, occupation illicite du terrain d’autrui, mise en danger de la vie d’autrui, travail dissimulé…) qui ont entraîné l’ouverture d’une enquête.
Plus de 1 600 verbalisations
Les gendarmes ont systématiquement verbalisé les participants quittant le site, ce samedi 2 janvier dans la matinée ; ce qui les a conduit à dresser plus de 1600 procès verbaux dont 1 225 liées au Covid-19.
70 gendarmes mobilisés
L’enquête, confiée à la brigade de recherches de Redon et la section de recherches de Rennes, s’est concentrée sur l’identification des organisateurs de cette manifestation illégale. Elle a abouti à l’interpellation de deux suspects, vers 15h sur la commune d’Iffendic, à l’ouest de Rennes. 70 gendarmes ont participé à l’intervention.
Dans un communiqué, le procureur de la République Philippe Astruc révèle que « les éléments recueillis ont permis de confirmer le caractère payant de la manifestation sous la forme d’une contribution et la présence importante de produits stupéfiants à l’occasion de cet évènement ».
À lire aussi
Nés en 1998
Les deux personnes interpellées, nées en 1998, sans antécédent judiciaire, ont été placées en garde à vue.
Une perquisition a permis de saisir une somme d’argent (paraissant en première analyse résulter du partage de la caisse de cet évènement), des produits stupéfiants, du matériel permettant l’installation de matériels de sonorisation et un véhicule poids lourd.
La peine encourue pour les faits qui leur sont reprochés est de 10 ans d’emprisonnement, précise encore le procureur.
Par ailleurs, en marge de la dispersion qui a donné lieu aux nombreuses verbalisations évoquées plus tôt, sept autres personnes ont été placées en garde à vue.