Michel Fourniret : La gendarmerie lance un appel à témoins et recherche de nouvelles informations
Y.C. – 12 novembre 2020, 15h37 │ MAJ : 12 novembre 2020, 15h37
Plusieurs enquêtes visant le tueur en série Michel Fourniret sont en cours et la gendarmerie nationale a décidé de lancer un appel à témoins.
« Toute information même anodine est susceptible de faire avancer l’enquête et d’aider les victimes et leurs familles », explique la gendarmerie dans cet appel à témoins diffusé ce jeudi. Les militaires espèrent récolter de nouvelles informations sur des « enquêtes judiciaires en cours », dans lesquelles Michel Fourniret et son ex-femme Monique Olivier peuvent être impliqués.
« Plusieurs enquêtes judiciaires intéressant Michel Fourniret et Monique Olivier (son ex-épouse) sont en cours. Dans ce contexte, si vous avez vu ou pensez avoir vu M. Fourniret et Mme Olivier (ensemble ou séparément) et que vous êtes en mesure de situer le lieu et la période, merci de contacter les services concernés à l’adresse mail suivante ou par courrier à la boîte postale dédiée », précisent les gendarmes.
« Les enquêteurs seront en mesure de vérifier vos informations »
Sur cet appel à témoins, des photos de Michel Fourniret et Monique Olivier ont été ajoutées. « Les enquêteurs seront en mesure de vérifier vos informations si celles-ci vous paraissent incertaines. Toute information même anodine est susceptible de faire avancer l’enquête et d’aider les victimes et leurs familles », peut-on lire.
Les gendarmes sont joignables à l’adresse e-mail : infos-fourniret@gendarmerie.interieur.gouv.fr ou par courrier : INFOS-FOURNIRET BP 40000 95026 Cergy-Pontoise Cedex.
Déjà condamné à plusieurs reprises
Michel Fourniret a été condamné en 2008 pour les meurtres de sept jeunes femmes ou adolescentes entre 1987 et 2001, à la perpétuité incompressible, avant d’être à nouveau condamné en 2018 pour un assassinat crapuleux.
L’homme est également mis en examen pour les disparitions et la mort de Marie-Angèle Domece et Joanna Parrish, qu’il a avoué devant la juge Sabine Khéris. Il a aussi été mis en examen dans l’affaire de la disparition d’Estelle Mouzin, en novembre dernier, pour « enlèvement et séquestration suivis de mort ».
