Portrait
Gendarme réserviste, pompier et infirmier : l’Ussellois (Corrèze) Adrien Seixas s’engage pour les autres
Publié le 22/10/2020 à 07h30
Déjà pompier volontaire, Adrien Seixas a opté au sortir de son école d’infirmier pour un nouvel engagement dans la réserve de la gendarmerie. Une autre manière de donner de son temps pour les autres.
Ussellois pur jus, Adrien Seixas est tout autant attaché à son territoire qu’à autrui. À 25 ans, il multiplie ainsi les casquettes de son engagement pour ses concitoyens. « Hier, j’étais infirmier à Eygurande, aujourd’hui, je suis gendarme réserviste à Ussel, demain, je serai pompier volontaire avec une formation prévue à la caserne de Tulle », résume dans un sourire le jeune homme.
Porté par l’aide à apporter au prochain, l’Ussellois de naissance opte pour l’école d’infirmier entre 2014 et 2017. Peu avant, en 2013, dès ses 18 ans, il s’était déjà engagé comme pompier volontaire. « Aider, secourir, c’était déjà quelque chose vers quoi je me destinais. Du coup, je me suis engagé », retrace-t-il.
« Le lien était évident »
Sur les interventions de secours, il croise logiquement des gendarmes des brigades locales et une autre évidence se fait jour. « Le lien était évident avec les pompiers mobilisés et j’ai eu envie de cette aventure, qui rimait elle aussi avec le service à autrui », explique Adrien Seixas.
En 2017, il opte donc pour la formation spécifique des réservistes de la gendarmerie à Mont-de-Marsan. « Durant quatre semaines, j’ai effectué ma préparation militaire, été formé au maniement des armes et aux notions de police judiciaire. »
Une vingtaine de missions par an
Résultat, poursuit-il, « j’effectue une vingtaine de missions par an comme réserviste, qui vont de la police de la route, au transfèrement judiciaires en passant par de la prévention sanitaire en contexte de Covid-19 ». Et avec une autre réserviste et un gendarme d’active, il s’est vu confier une mission de liaison avec la population sur le plateau de Millevaches.
Des nuits parfois écourtées
D’abord gendarme adjoint, il est désormais gendarme, donc sous-officier dans la réserve. « Avec le travail en journée à l’hôpital, les nuits parfois écourtées au côté des pompiers et ces missions comme gendarme réserviste, ça fait parfois des semaines bien remplies, mais c’est passionnant ! »
Julien Bachellerie