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Le - Port du masque : un gendarme sort sa matraque lors d’un contrôle, une enquête est ouverte

Port du masque : un gendarme sort sa matraque lors d’un contrôle, une enquête est ouverte

Une enquête a été ouverte en Guadeloupe pour déterminer si l’usage de la matraque par un gendarme était « justifié » lors d’une interpellation mercredi à Terre-de-Haut, aux Saintes, dans le cadre d’un contrôle pour non port du masque.

Afp | 30/08/20206

Une enquête a été ouverte en Guadeloupe pour déterminer si l’usage de la matraque par un gendarme était «
justifié
» lors d’une interpellation mercredi. PHOTO LA VOIX

Une enquête a été ouverte en Guadeloupe pour déterminer si l’usage de la matraque par un gendarme était « justifié » lors d’une interpellation mercredi. PHOTO LA VOIX

S’il apparaît à l’issue de cette enquête, ouverte vendredi, qu’une infraction a pu être commise, le parquet de Basse-Terre entamera « des poursuites judiciaires » contre ce gendarme, indique le vice-procureur de la République de Basse-Terre, Emmanuel Delorme, dans un communiqué. Deux gendarmes procédaient, mercredi en fin de matinée, à un contrôle du port du masque dans le bourg de l’île, où circuler masqué est obligatoire depuis le 15 août.

Coups de matraque et refus d’obtempérer

À l’injonction de mettre un masque, un jeune homme «  a refusé de s’exécuter, tout en leur tenant des propos outrageants », a rapporté le vice-procureur. Les gendarmes ont alors voulu l’interpeller. « L’intéressé a résisté et proféré des insultes, commettant ainsi les délits de rébellion et outrage, sans toutefois commettre de violences sur les gendarmes. L’un des gendarmes a fait usage de sa matraque téléscopique et porté plusieurs coups au jeune homme », poursuit le vice-procureur.

Les deux gendarmes ont déposé une plainte pour outrage et rébellion contre l’homme interpellé, a annoncé dimanche la gendarmerie nationale.

Le jeune homme a déposé plainte pour « violences volontaires par personnes dépositaires de l’autorité publique avec incapacité totale de travail n’excédant pas 8 jours ».

Emmené mercredi en garde à vue, il a été libéré le jour même, alors qu’une manifestation devant les grilles de la gendarmerie a réuni « une centaine de personnes », d’après le maire de Terre-De-Haut, Hilaire Brudey.

L’interpellation avait été filmée et la vidéo partagée sur les réseaux sociaux.

Source : www.lavoixdunord.fr

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