Corrèze. Un amateur d’armes condamné pour en avoir vendu sans autorisation sur un site spécialisé
Mardi 16 juin, le tribunal de Tulle (Corrèze) a condamné un homme à douze mois de prison avec sursis pour avoir vendu des armes sans autorisation. Des perquisitions menées en 2017 au domicile du prévenu avaient permis de mettre la main sur une importante quantité d’armes à feu, d’armes blanches et de la poudre, selon La Montagne.
avec NG
Publié le 17/06/2020 à 15h19
Un homme a été condamné à douze mois de prison avec sursis par le tribunal de Tulle (Corrèze) mardi 16 juin. Il était accusé d’avoir vendu de nombreuses armes, sans autorisation. Il avait été confondu en 2017, après la plainte de l’un de ses clients, mécontent après la réception d’une carabine. Les gendarmes ont ainsi commencé à s’intéresser au vendeur corrézien, rapporte La Montagne.
Et les forces de l’ordre n’ont pas été déçues par les perquisitions menées le 13 avril 2017 : « 72 armes à feu, des armes de chasse et de collection, 497 armes blanches (couteaux, sabres, baïonnettes), un obus et huit bidons de poudre, soit 4 kg, sont retrouvées chez vous. Dans le salon, dans le cellier, le camping-car, la chaufferie », a rappelé la présidente du tribunal cité par le média local. SamsungPublicitéEn savoir plus›TV Samsung QLED 8K
Pas d’agrément d’armurier
L’enquête a permis d’établir que de nombreuses transactions avaient été effectuées entre janvier 2013 et mars 2017, sur le site de vente en ligne du prévenu, précise le journal dans son édition corrézienne : « Vous avez acquis 1 151 objets durant cette période pour un total de 101 024 €, et revendu plus de 900 objets pour 128 714 €, soit un bénéfice de près de 27 700 € » a également indiqué la présidente.
Face aux magistrats, le Corrézien a reconnu ne pas disposer d’agrément pour la vente d’armes et s’est présenté comme un passionné. De son côté, le procureur de la République a insisté sur le caractère inquiétant de ce commerce non déclaré et sans autorisation, poursuit le quotidien régional.. Il a rappelé les résultats de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) qui a classé certaines armes comme « armes de guerre ». En plus des douze mois de prison avec sursis, l’homme a reçu une interdiction de détenir des armes et un permis de chasse durant trois ans. Tous les scellés ont été confisqués, indique La Montagne.