Un gendarme en civil molesté dans le Vieux-Nice
PAR Stéphanie Gasiglia Mis à jour le 13/06/2020 à 20:44 Publié le 13/06/2020 à 20:43
Les faits, dénoncés par Christian Estrosi dans un communiqué ce samedi soir et qui n’ont pu être recoupés se sont déroulés dans le Vieux-Nice, dans la nuit de vendredi à samedi.
Un gendarme, qui n’appartient pas au groupement des Alpes-Maritimes, a été molesté, rue de la Préfecture. Il n’était pas en service, lorsqu’il a été, selon le maire de Nice, « pris à partie par plusieurs individus ».PUBLICITÉ
Ce gendarme aurait reçu de multiples coups au visage, mais aussi au ventre. Il aurait ensuite décliné ses qualités et ses fonctions auprès de ses agresseurs.
Pas de quoi les calmer, au contraire. Selon la Ville, les agresseurs « en réponse, l’ont menacé avec un couteau ».
Le gendarme a « sorti son arme sans en faire usage et les agresseurs ont pris la fuite ».
Au moment de l’agression, un témoin a prévenu la police municipale qui a activé le CSU, le centre de supervision urbain.
Ce gendarme aurait reçu de multiples coups au visage, mais aussi au ventre. Il aurait ensuite décliné ses qualités et ses fonctions auprès de ses agresseurs.
Pas de quoi les calmer, au contraire. Selon la Ville, les agresseurs « en réponse, l’ont menacé avec un couteau ».
Le gendarme a « sorti son arme sans en faire usage et les agresseurs ont pris la fuite ».
Au moment de l’agression, un témoin a prévenu la police municipale qui a activé le CSU, le centre de supervision urbain.
« Le cheminement de fuite des individus a pu être déterminé et des équipages ont été renseignés », indique la Ville.
« De tels actes sont inacceptables »
Un des agresseurs a été neutralisé dans la foulée par les agents municipaux et présenté à Auvare.
Et ce samedi matin, le second a été interpellé, avenue des Fleurs, là encore par la police municipale, précise le maire de Nice.
Qui réagit: « Encore une fois, et je dirais malheureusement, je ne peux que déplorer cette violence grandissante commise à l’encontre de ceux qui assurent quotidiennement notre sécurité. »
Et de poursuivre: « De tels actes sont inacceptables. Je les condamne avec la plus grande fermeté d’autant plus que s’attaquer à ceux qui exercent avec dévouement des missions de service public c’est s’attaquer à la République. »
Christian Estrosi promet: « Je veux assurer ce gendarme de mon entier soutien et de mon implication totale pour que les auteurs de ces actes inqualifiables soient le plus sévèrement punis. »