Morbihan : 2 véhicules de gendarmerie incendiés dans la caserne de Nivillac
Y.C. – 4 mai 2020, 12h38 │ MAJ : 4 mai 2020, 12h38
Deux véhicules sérigraphiés de gendarmerie ont été incendiés dans la caserne de gendarmerie de Nivillac (Morbihan), dans la nuit de dimanche à lundi.
Il était environ 3 heures du matin dans la nuit de dimanche à lundi lorsque les gendarmes de la caserne de Nivillac ont constaté que deux de leurs véhicules étaient en flammes, sur le parking. Les sapeurs-pompiers ont maîtrisé l’incendie avant que d’autres véhicules ne soient touchés.
« Il n’y a pas eu de revendication, on n’exclut rien », a déclaré le procureur de la République de Vannes François Touron, cité par Le Figaro. Le ou les auteurs n’ont pas laissé de revendication, ni aucun sigle ou tag a indiqué le magistrat.
Une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Vannes. La piste criminelle est privilégiée a ajouté le procureur.
Source : actu17.fr
Une gendarmerie visée par un incendie criminel en Bretagne
Deux véhicules de la gendarmerie ont été incendiés au sein de la caserne de Nivillac (Morbihan), dans la nuit de dimanche à lundi.
Par Vincent GautronneauLe 4 mai 2020 à 11h29, modifié le 4 mai 2020 à 11h35
Œuvre de jeunes désœuvrés en manque de sensations fortes durant le confinement, vengeance après une interpellation ou acte à la portée symbolique et politique ? Selon nos informations, la brigade de gendarmerie de Nivillac (Morbihan) a été la cible d’un incendie de nature criminelle, dans la nuit de dimanche à lundi.
Peu après trois heures du matin, les gendarmes ont ainsi constaté que deux de leurs véhicules sérigraphiés étaient en flammes, sur le parking de la gendarmerie. Les pompiers, rapidement prévenus, ont pu éteindre les flammes avant que le feu ne se propage à d’autres véhicules ou au bâtiment.
« La piste criminelle est l’hypothèse privilégiée, confirme François Touron, le procureur de la République de Vannes. Selon les premiers éléments de l’enquête, les véhicules ont été incendiés à l’aide de carburant. »
«Pas de sigle, de tag ou de message»
Confiée à la brigade de recherches de Vannes, l’enquête s’annonce, comme souvent lorsqu’il s’agit d’incendie, difficile. D’autant que les incendiaires n’ont pas signé leur geste. « Il n’y a aucune revendication, souligne le procureur de Vannes. Pas de sigle, de tag ou de message pour s’approprier cet acte. »
Malgré la multiplication des dégradations imputées ces dernières semaines à l’ultragauche, et la symbolique de la cible – plusieurs casernes de gendarmeries avaient déjà été visées par des incendies revendiqués par la mouvance en Isère – « il faut se montrer très, très prudent, assure une source proche de l’enquête. A ce stade, la piste d’une rancœur locale est aussi à prendre en compte. »