Lepuix | Sécurité
Fin de saison pour les gendarmes mobiles du Ballon d’Alsace
Ils sont trois à assurer la sécurité des skieurs et randonneurs hors pistes. Les gendarmes mobiles du Ballon d’Alsace sont encore là une semaine, à patrouiller en ski, en raquettes à pied ou en quad à chenilles. Rencontre avec ces spécialistes de la montagne.
04 mars 2020 à 20:00
« Il faut une bonne connaissance du terrain et des centres d’opérations et de renseignement de la gendarmerie (CORG) qui nous entourent, car le Ballon est spécifique, il est sur quatre départements : le Territoire de Belfort, la Haute-Saône, le Haut-Rhin et les Vosges. Nos missions sont plurielles : la prévention d’abord, le secours hors des pistes, mais aussi le stationnement, les vols à la roulotte sur les parkings, la sécurité sur les routes… toutes les missions d’un gendarme, avec la montagne en plus », résume l’adjudant-chef Frédéric Blaudez.
Le gendarme Jérôme Imouche arrive sur son quad à chenilles. Il a déjà patrouillé ce matin à ski, « mon bureau c’est dehors », souligne-t-il en enfilant casque et lunettes. Dans son sac à dos, carte, boussole, radiotéléphone, un bout de corde « ça sert à tout », un peu de sucre.
Direction la statue de Vierge à faible allure pour ne pas effrayer les convois de chiens de traîneau qui glissent sur les pistes enneigées.
Gare à l’hypothermie
Le gendarme converse avec des randonneurs en raquettes, s’assure que les panneaux qui indiquent le péril d’une corniche sont bien visibles et vus. « On est quand même en montagne et le temps peut changer très vite. La nuit qui tombe vite, un temps pourri, les randonneurs peuvent vite se retrouver en difficulté et l’hypothermie les guette », souligne le trentenaire.
Pas de recherche de personnes cette année, la saison a été très courte, et à part l’accident d’un parapentiste que l’adjudant-chef a géré avec le CORG des Vosges et qui a nécessité un hélitreuillage, il n’y a pas eu de gros secours. Reste que les équipements obligatoires (chaînes ou pneus neige) font encore trop souvent défaut sur les véhicules et qu’il s’agit là des premières causes de déroute des vacanciers.
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