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Le - Capdenac-Gare. Le centenaire René Iches à l’honneur

Capdenac-Gare. Le centenaire René Iches à l’honneur

René Iches et son épouse ont accueilli gendarmes et élus locaux pour célébrer l’anniversaire.

Publié le 06/02/2020 à 05:09 , mis à jour à 05:17

René Iches, ancien gendarme, né le 24 janvier 1920 à Asprières a fêté ses 100 ans il y a quelques jours.

À cette occasion, la communauté de brigades de Capdenac-Gare et l’amicale des retraités gendarmes et médaillés militaires du Bassin de Decazeville ont rendu visite au centenaire et à son épouse.

C’est dans leur logement, à Capdenac-Gare, que les deux retraités ont accueilli Bernard Augier, président de l’APRGMM, Patrick Darmedru, représentant départemental de la Caisse Nationale du Gendarme, le colonel Yann Fagard, le chef d’escadron Simon Carré, le major Laurent Laborda, le maire Stéphane Bérard et le conseiller départemental Bertrand Cavalerie.

Après avoir relaté la biographie et les faits d’armes de René Iches, le colonel Fagard lui a remis un livre souvenir sur la Gendarmerie Nationale. Patrick Darmedru a également remis un présent au retraité et une composition florale à son épouse.

Le parcours du gendarme Iches

En 1938, il signe à Rodez comme engagé volontaire avant d’être affecté à Valence. En 1939 il est affecté au 192 Régiment d’Artillerie Lourde Tractée et est nommé brigadier. En 1940, il est nommé brigadier-chef et part pour le Régiment d’Artillerie. En 1941, il bascule en gendarmerie et est affecté à la 3 Légion de Gie. Il participe au débarquement en Provence en 1944 avec la première armée du général De Lattre de Tassigny et aux combats de la Libération. En 1946, il est affecté à Berlin au détachement de gendarmerie des FFA et est nommé maréchal des logis-chef. En 1955 il est nommé adjudant et embarque un an plus tard pour la campagne de Suez. Il part ensuite pour l’Algérie jusqu’en février 1957. Il rejoint enfin Berlin où il sera nommé adjudant-chef en 1962. Il est à la retraite depuis 1964.

Dans le civil, il travaillera pour l’ADEF en région parisienne et prendra définitivement sa retraite en 1982 où il s’installera à Capdenac-Gare avec son épouse.

Source : www.ladepeche.fr

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