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Le - Il menace son ex-amie : 18 mois avec sursis

Dimanche 29 décembre 2019 17:14 – Banneville-la-Campagne Banneville-la-Campagne. Il menace son ex-amie : 18 mois avec sursis
photo le soir du 22 décembre il part, à pied, du domicile de ses parents à colombelles, armé d’un couteau de 20 cm, il se rend au domicile de son ex-amie, à banneville-la-campagne. © ouest france
Le soir du 22 décembre il part, à pied, du domicile de ses parents à Colombelles, armé d’un couteau de 20 cm, il se rend au domicile de son ex-amie, à Banneville-la-Campagne.© Ouest France

Un homme de 31 ans a été jugé vendredi, à Caen, en comparution immédiate. Le 22 décembre, il a menacé son ex-compagne, avant de s’en prendre aux gendarmes venus l’interpeller.

Justice

« Sept délits qui n’ont rien d’anodin », a relevé Carole Étienne, procureur de la République, en commençant son réquisitoire au tribunal de Caen où était jugé un homme de 31 ans, vendredi, en comparution immédiate.

Violence et menace de mort sur son ex-compagne, violation de domicile, port d’arme, outrage et menace de mort à l’encontre des gendarmes, et refus de se soumettre aux vérifications destinées à mesurer son taux d’alcool, la liste est longue.

Le prévenu et sa compagne se rencontrent sur une manifestation de Gilets jaunes. La relation va vite tourner au vinaigre.

Le 4 décembre, pour une dette de 30 €, l’homme se rend à Colombelles et des violences sont échangées entre les deux. « Pas qu’un peu », constate le président Tamion en regardant le rapport du médecin légiste.

La tension monte d’un cran dix-huit jours plus tard. Le soir du 22 décembre il part, à pied, du domicile de ses parents à Colombelles, armé d’un couteau de 20 cm, il se rend au domicile de son ex-amie, à Banneville-la-Campagne. Il envoie des menaces de mort par SMS.

À leur arrivée, les gendarmes sont accueillis avec une bordée d’injures et de menaces de mort à nouveau. Il est placé en garde à vue et refuse de se soumettre au contrôle d’alcoolémie.

Dans le box du tribunal de Caen où il comparaît, le prévenu explique difficilement les faits qui lui sont reprochés. « J’ai mal parlé aux gendarmes. J’étais énervé. Ils voulaient m’emmener, je ne voulais pas. »

« Le prévenu a un gros problème de self-control », note le ministère public, « si à la moindre frustration on va chercher un couteau… » Carole Étienne requiert douze mois de prison dont six avec sursis.

« Même s’il ne verbalise pas, il a des regrets », plaide maître Gaël Rihouet, avocat de la défense.

L’homme est finalement condamné à dix-huit mois de prison avec sursis. Il devra aussi verser 600 € à la victime.

Ouest-France

Source : caen.maville.com

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