Près de Dieppe, elle roule à 153 km/h au lieu des 80 autorisés
Une jeune femme qui roulait à 153 km/h au lieu de 80 a été interpellée à Longueil près de Dieppe. Elle conduisait sans permis et sous l’emprise de stupéfiants.
Publié le 23 Déc 19 à 18:13 |Modifié le 23 Déc 19 à 18:13
Samedi 21 décembre 2019, les gendarmes de la Brigade motorisée de Dieppe ont procédé à un contrôle de vitesse sur la RD925 en direction de Dieppe (Seine-Maritime), hors agglomération du Bourg-Dun.
Une Peugeot 206 Cabriolet roulait à la vitesse de 153 km/h au lieu de 80 km/h, soit une vitesse retenue de 145 km/h.
Intercepté à Longueil
Le véhicule a été intercepté en agglomération à Longueil. La conductrice, une jeune femme de 20 ans originaire de Saint-Denis-d’Aclon, n’était pas titulaire du permis de conduire.
Elle a déclaré être en position de conduite supervisée, sans toutefois pouvoir présenter son livret d’apprentissage.
Soumise au dépistage de l’alcool et des stupéfiants, elle s’est révélée positive au cannabis.
Les gendarmes ont procédé aussi au contrôle du passager avant droit, son « superviseur ». S’il était négatif au dépistage, les forces de l’ordre ont constaté toutefois qu’il était titulaire du permis de conduire depuis le mois de septembre 2016, soit trois ans alors que d’après la réglementation en vigueur, il doit avoir son permis depuis au moins cinq ans.
Mise en fourrière
Son permis lui a été retiré immédiatement, puis suspendu par la préfecture de Rouen pour une durée de six mois. Quant à la voiture, elle a été mise en fourrière pour une durée de sept jours.
Pour la conductrice, les gendarmes ont retenu une conduite sous l’emprise de stupéfiants, un défaut de permis de conduire de catégorie B, un excès de vitesse de plus de 50 km/h et la non présentation de son livret d’apprentissage. Pour le passager propriétaire du véhicule, la complicité du défaut de permis de conduire, la complicité de conduite sous stupéfiant et la complicité d’excès de vitesse.
Tous deux seront convoqués devant le tribunal correctionnel de Dieppe.
Par : Maria da Silva|