Vendredi 20 décembre 2019 14:29 Chirurgien soupçonné de pédophilie : le nombre de victimes potentielles s’élève à 349 … |
La procureure de Lorient (Morbihan) avait convié, ce vendredi, à Plœmeur, près de Lorient, les victimes potentielles du chirurgien à échanger avec les enquêteurs autour de cette affaire de pédophilie, « dite Le Scouarnec » du nom de ce médecin suspecté d’agressions et de viols sur mineurs pendant près de 30 ans. À ce jour, 349 victimes potentielles ont été identifiées.
Après la réunion, de ce vendredi 20 décembre 2019, à laquelle ont participé 110 victimes potentielles du chirurgien, à Plœmeur, Laureline Peyrefitte, procureure de la République de Lorient (Morbihan), a donné un point presse, à 13 h 30, sur « l’affaire Le Scouarnec », du nom du chirurgien digestif et viscéral mis en cause dans deux affaires de pédophilie.
« Une affaire hors normes »
349 victimes potentielles, 197 ont déposé plainte
Laureline Peyrefitte a indiqué qu’à ce jour, ce sont 349 victimes potentielles qui ont été identifiées. Certains des faits pourraient être prescrits, ce qui va faire l’objet d’un examen approfondi de la part des magistrats et enquêteurs saisis. À ce jour, 229 victimes potentielles ont été entendues par les services de gendarmerie. 197 ont déposé plainte.
Pour parvenir à ce nombre plus important que la première estimation, pas moins de 300 000 fichiers photos, 650 vidéos et « un nombre considérables d’écrits », qui court sur vingt-six années, font « l’objet d’analyses approfondies ».
Environ 18 000 entrevues ont été conduites à ce jour, bien souvent, avec le soutien de l’association France Victime
Une réunion à Plœmeur, le matin
Ce matin, la procureure de Lorient avait convié à Plœmeur, près de Lorient, 250 victimes potentielles du chirurgien à échanger avec les enquêteurs autour de cette affaire. 140 personnes, des victimes potentielles et leurs proches ont répondu à l’invitation. Une réunion qui avait « pour objectif de les informer des différentes phases de l’enquête et la place qu’elles occuperont au sein de cette enquête », a expliqué un magistrat de la Cour d’appel de Rennes délégué à la communication, dans la matinée.
De 10 h 30 à 12 h, les 110 victimes potentielles présentes ont pu échanger avec la procureure de la République et le lieutenant-colonel Martin, commandant de la section de recherche de Poitiers et directeur de l’enquête, qui est également renforcée par une cellule d’investigation de cinq gendarmes du Morbihan. Département, où la majorité des faits a été commise
Ouest-France