MONTFAUCON
Une gilet jaune frappe un colonel de gendarmerie au visage
En marge de la venue de la secrétaire d’État Brune Poirson, ce samedi à Montfaucon (Doubs), des heurts avaient éclaté entre manifestants et forces de l’ordre. Dans la mêlée, deux coups de poing ont touché le visage d’un colonel de gendarmerie. Identifiée puis interpellée deux jours plus tard, une femme était jugée ce mercredi au tribunal de Besançon.
LE 13/11/2019 À 19:25 MIS À JOUR À 06:10
Tout est allé très vite, ce samedi à Montfaucon. Une quarantaine manifestants -principalement des Gilets Jaunes accompagnés de militants d’Extinction Rébellion et d’Alternatiba- avaient pris place devant la salle Pasteur, où était organisée une réunion, à l’initiative de La République en Marche, sur le thème de l’écologie.
La secrétaire d’État Brune Poirson et le secrétaire général de LREM, Stanislas Guerini, étaient attendus sur place, quand le ton est monté entre un groupe de contestataires et les gendarmes , venus prêter main-forte aux vigiles privés devant l’entrée.
Légères coupures au visage pour l’officier
Les joutes verbales ont dégénéré en poussées, puis franches bousculades. Profitant de la confusion, une manifestante a alors asséné deux coups de poing au visage d’un colonel de gendarmerie, qui tentait d’apaiser les esprits tout en préservant un accès à la porte d’entrée. La femme est ensuite parvenue à s’extraire de la mêlée sans être interpellée.
L’enquête menée par les gendarmes a vite permis de l’identifier. Placée en garde à vue ce mardi, cette Franc-Comtoise de 42 ans, présentée par les autorités comme sympathisante du mouvement Gilet Jaune, a admis avoir porté les coups. Ces derniers n’ont occasionné que de légères coupures au visage du militaire.
La quadragénaire a fait l’objet d’une comparution avec reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), ce mercredi au tribunal de Besançon, pour violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique. Elle écope de quatre mois de prison avec sursis, assortis d’une interdiction de manifester dans le Doubs durant 18 mois.
Willy GRAFF