La réactivité des gendarmes récompensée
Publié le 23/10/2019 à 05:06 / Modifié le 23/10/2019 à 08:46
«Planque la remorque». La petite phrase n’a pas échappé à un gendarme… L’affaire n’est pas banale. Elle a été jugée lundi au tribunal correctionnel et relatée dans notre édition d’hier dans un article intitulé «Il conduit les gendarmes à son butin». Au-delà des explications, au-delà de son épilogue (un an ferme pour le coupable), elle révèle la réactivité des gendarmes ainsi que leur efficacité sur le terrain.
À Laroque-Timbaut, le 17 octobre, à 22 heures, les militaires de la compagnie d’Agen interviennent rapidement pour gérer un cas de «VIF», c’est-à-dire de violence intrafamiliale. L’homme a 29 ans. Il s’en prend à sa compagne de 32 ans. Et ce n’est pas la première fois. Les gendarmes savent qu’il est «colérique». Ils sont six pour le récupérer et le placer en garde à vue.
Au moment de se faire embarquer par les militaires, l’individu se retourne vers la femme qu’il vient de violenter et lui lance : «Planque la remorque». ça fait tilt. Les gendarmes reviennent plus tard sur place un peu plus tard. Ils trouvent la fameuse remorque. Autre tilt. Dix jours plutôt, toujours à Laroque-Timbaut, dans une maison du voisinage, ils avaient constaté un cambriolage dont le préjudice s’élevait à 15 000 €. Des bijoux, une tronçonneuse, du vin, une tondeuse à gazon, des Louis d’or, etc., cette résidence secondaire de retraités bordelais avait été nettoyée. Le lien est tissé. L’homme violent a avoué le cambriolage. Il avait même fait plusieurs voyages pour tout dérober. La quasi-totalité des objets avait été revendue à de potentiels receleurs. Le voleur notait d’ailleurs tout dans un carnet de comptabilité ! Dans le lot, il y avait quand même trois fusils à double canon et une carabine calibre 12. En trois jours, assez intenses, les enquêteurs ont tout retrouvé.B.C.
