Loire-Atlantique. Interpellés par le GIGN avec 7 kilos de cannabis dans la voiture
L’enquête des gendarmes a permis de mettre au jour un trafic entre la Belgique, les Pays-Bas et la région de Châteaubriant. Deux mis en cause ont été placés en détention provisoire.
Presse OcéanPublié le 23/10/2019 à 11h05
Deux suspects ont été mis en examen lundi 21 octobre devant un juge d’instruction nazairien pour trafic de stupéfiants. Ils ont été placés en détention provisoire. L’enquête avait débuté il y a un an. En novembre 2018, l’exploitation de renseignements permet de mettre en évidence l’existence d’un trafic de drogue en Loire-Atlantique.
Les investigations sont menées par le détachement de la section de recherches à Nantes et la compagnie de gendarmerie départementale de Châteaubriant. Elles mettent au jour un trafic « alimenté par des voyages en Belgique et aux Pays-Bas et orchestré depuis la Loire-Atlantique par des individus défavorablement connus », selon un communiqué de la Gendarmerie nationale.
Convoi intercepté
Mercredi 17 octobre, les surveillances mises en place par les enquêteurs permettent d’établir que deux véhicules de l’équipe de malfaiteurs se rendent en Belgique, probablement pour y charger des produits stupéfiants. Dans la nuit du 17 au 18 octobre 2019, ces deux voitures franchissent la frontière.
Quarante personnels de la gendarmerie, dont des militaires du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN), sont engagés. Cet important dispositif « permet d’intercepter le convoi sur l’autoroute A1 », dans le Pas-de-Calais.
Trois suspects sont interpellés et placés en garde à vue. Les perquisitions permettent de découvrir six kilos d’herbe de cannabis et un kilo de résine de cannabis. Un des suspects interpellés a été remis en liberté. Les deux autres ont donc été mis en examen.
Loire-Atlantique. Interpellés par le GIGN avec 7 kilos de cannabis dans la voiture