Vern-sur-Seiche. La caserne de gendarmerie a besoin de plus de logement
Lors du conseil municipal de Vern-sur-Seiche du 14 octobre 2019, les besoins en logement de la gendarmerie ont été abordés. De même que l’actualisation du périmètre de la zone de préemption environnementale.
Ouest-France Publié le 21/10/2019 à 19h07
Le sujet était à l’ordre du jour du conseil municipal de Vern-sur-Seiche du 14 octobre 2019. Actuellement, huit familles de gendarmes sont logées dans le parc privé, plus ou moins à proximité de la caserne. Le nombre d’habitants augmentant sur le secteur d’intervention de la gendarmerie, les besoins en logement sont estimés à douze dans les années à venir.
« La Ville est propriétaire de la caserne de gendarmerie, livrée et occupée depuis le 1er novembre 1998, ainsi que d’une parcelle non bâtie de 2 413 m² qui correspond aux jardins de la gendarmerie. Elle dispose de ce fait d’une possibilité de construire 950 m² de surface habitable », présentait le maire.
Des besoins apparaissent désormais également sur les locaux techniques puisque plusieurs logements ont été transformés en bureau ces dernières années. D’autres besoins deviennent aussi de plus en plus urgents : salle de réunion, réorganisation des bureaux…
Ainsi, afin d’y répondre et pour renforcer la présence du casernement de gendarmerie dans la commune, le conseil a confirmé son avis sur la possibilité de ces agrandissements.
« Le montage technique et financier ainsi que les partenariats pour la construction de ces logements seront à préciser ultérieurement une fois le projet défini par la gendarmerie nationale et les premiers contacts avec des opérateurs immobiliers pris », confirmait le maire.
Préservation des espaces naturels prioritaires
Par ailleurs, compte tenu des enjeux sur le territoire communal, le conseil a approuvé la proposition du département d’actualiser le périmètre de la zone de préemption environnementale, existante sur le secteur du Bois de Soeuvres.
Jacques Daviau, adjoint au maire en charge de l’urbanisme et de l’aménagement, a présenté le projet du département, qui souhaite conforter son action en faveur de la préservation des espaces naturels prioritaires. « Ces zones ont pour objectif d’assurer une surveillance du marché foncier sur le périmètre mis en place et permettre le positionnement prioritaire du Département, en cas de vente d’une parcelle. Il s’agira aussi de préserver les parcelles de grande qualité écologique et paysagère, d’améliorer la qualité des eaux et de gérer la dynamique des écosystèmes et des peuplements », précisait-il.