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Le - Oise : elle crache sur des gendarmes qu’elle avait pris pour des chasseurs

Oise : elle crache sur des gendarmes qu’elle avait pris pour des chasseurs

Les militaires, qui surveillaient samedi d’éventuelles tensions lors d’une chasse à courre en forêt d’Halatte, ont décidé de ne pas porter plainte.

 Lors de leurs interventions, il arrive que les gendarmes soient habillés d’un treillis militaire. Mais la mention « Gendarmerie » figure bien sur leur poitrine.
Lors de leurs interventions, il arrive que les gendarmes soient habillés d’un treillis militaire. Mais la mention « Gendarmerie » figure bien sur leur poitrine.  LP

Par Élie JulienLe 21 octobre 2019 à 13h07, modifié le 21 octobre 2019 à 14h21

La saison de la chasse à courre vient à peine de reprendre et déjà les premières tensions sont de retour dans l’Oise. Habituellement concentrées en forêt de Compiègne, les oppositions entre veneurs et anti-chasse se sont cette fois-ci déroulées en forêt d’Halatte. A Chamant plus précisément.

Alors que les gendarmes patrouillaient avec leurs motos tout-terrain, samedi, ils ont été pris à partie par une quadragénaire. Celle-ci, visiblement très remontée, est allée jusqu’à leur cracher dessus, avant de se rendre compte de sa méprise. Elle n’aurait pas reconnu les militaires.

« Ils étaient sur nos motos blanches, habillés de treillis et avec une inscription gendarmerie sur la poitrine. Ils étaient identifiables », décrit pourtant un responsable de la compagnie de Senlis.

Les anti-chasse à courre en attente d’un jugement

Plutôt gênée de sa méprise, l’opposante a malgré tout fait l’objet d’une procédure. Entendue, elle a expliqué son geste en indiquant avoir pensé que les deux motards étaient des suiveurs de l’équipage des Trois-forêts, qui chassait ce samedi.

Elle ne ferait pas partie du mouvement Abolissons la vénerie aujourd’hui (AVA). Les gendarmes, eux, n’ont pas déposé plainte et elle n’a pas été placée en garde à vue. L’auteure des crachats devra toutefois être convoquée ultérieurement pour s’expliquer de son geste.

Un premier incident qui intervient alors que les anti-chasse à courre sont dans l’attente d’un délibéré du tribunal de Compiègne, attendu le 3 décembre. Dans ce dossier, ils sont attaqués en justice par l’Office national des forêts (ONF) qui considère qu’ils perturbent le droit de chasse des veneurs lors de leurs interventions.

Source : www.leparisien.fr

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