La mort du gendarme Jambert : Suicide ou meurtre ?
REPLAY – Nous faisons le point sur la mort du gendarme Christian Jambert, le 4 août 1997.
PUBLIÉ LE 02/04/2019 À 21:00
L’édito de Jacques Pradel
A la Une ce soir, le suicide de l’adjudant de gendarmerie Christian Jambert, découvert dans le garage de sa maison près d’Auxerre le 4 août 1997, une carabine 22 long riffle à ses pieds. Cette enquêteur de la section de recherche d’Auxerre avait consacré 20 ans de sa vie à réunir les preuves de la culpabilité d’un tueur en série, Emile Louis, chauffeur de car, obsédé sexuel, qui abusait des jeunes filles de la DDASS qu’il transportait. Jambert avait enquêté sur 7 de ces jeunes filles qui avaient disparu mystérieusement entre 1975 et 1980.
Malgré sa ténacité, Christian Jambert n’avait convaincu ni les juges d’Auxerre, ni ses propres collègue de la réalité d’un dossier dont on sait aujourd’hui que c’était l’une des plus grandes affaires criminelles du siècle.
Le gendarme se serait-il donné la mort à cause de l’indifférence de ses pairs ? On pouvait se posait la question… Mais 3 ans après sa mort, en 2000, Emile Louis était confondu par d’autres gendarmes au cours de sa garde à vue et il avouait les 7 meurtres ? Sur ses indications, on retrouvera les dépouilles de deux d’entre elles !
balles, des balles toutes deux mortelles et n’ayant pas suivi la même trajectoire! C’est cette histoire qui continue à alimenter une véritable bataille de médecins légiste que nous vous racontons ce soir avec nos invités…
Stéphane Munka, journaliste, spécialiste des affaires criminelles. Co-auteur du livre « Disparues de l’Yonne : la huitième victime » chez Michel Lafon en 2005, Maitre Corinne Herrmann, avocate au barreau de Paris, avocate de la famille Jambert, Pierre Monnoir, président de l’Association des disparues de l’Yonne. Il a fait inaugurer, plus de 20 ans après sa mort, un square au nom de Christian Jambert à Auxerre en octobre 2018.