Ce vendredi 8 mars, c’est la Journée internationale de la Femme et/ou des droits des Femmes. Métropolitain a consacré un coup de projecteur sur les sapeuses-pompières du Sdis de l’Hérault. Au tour des femmes gendarmes, qui, attention, l’Académie française n’a pas encore tranché, ne doivent pas être appelées des gendarmettes.

Sur sa page Facebook, le groupement de gendarmerie de l’Hérault publie des vidéos de gendarmes au féminin affectées ici, l’année 2019 célébrant le 35ème anniversaire de l’entrée des premières femmes sous-officières en gendarmerie. Parmi elles, Cosette Heftre qui faisait partie du premier stage de 154 femmes intégrant la gendarmerie fut la première à commander une brigade territoriale de six militaires  -en 1993, dans le Cantal- au grade de maréchal-des-logis-chef. À ses débuts, elle a été en poste à la section de recherches de Nîmes pour des investigations criminelles.

La cheffe est capitaine

À sa création, elle a notamment été la cheffe -oui, le terme cheffe est désormais autorisé !- de la brigade territoriale de Clapiers/Jacou, dans le ressort de la compagnie de Castelnau-le-Lez, avant de réussir le concours d’officier. Actuellement, au grade de capitaine, Cosette Heftre, elle est à la tête d’un des services le plus sensible qui gère notamment la cellule départementale de renseignement, la « Celrens ».

Les mentalités ont évolué

Elle raconte comment l’apparition d’une femme dans une unité réservée aux hommes a été particulièrement difficile, avec le changement de mentalité qui s’imposait. Depuis, elles ont changé et se sont adaptées à l’évolution de la société : les femmes sont bien acceptées dans les services et lors de chaque prestation de serment au tribunal de grande instance de Montpellier, si les gendarmes volontaires adjoints sont surtout masculins, il y a de plus en plus de femmes qui décident d’embrasser cette carrière, qui procure bien de sensations.

>> Vidéo : la capitaine Cosette Heftre s’exprime