Publié le 08/03/2019 à 07h30
Si Françoise Roure, la responsable de l’
Automatiquement, une demi douzaine de noms lui viennent en tête, de « jeunes-filles qui reprennent des domaines. »
« Ça a un impact positif sur l’image de la profession, ça donne une image plus moderne plus ouverte, au niveau du vignoble c’est bien, elles ne sont plus cantonnées au travail de paperasse dans les bureaux, on les voit sur les tracteurs. »
FRANÇOISE ROURE (Responsable du BIVB dans l’Yonne)
Responsable ressources humaines chez Picq et Charbonnier, Jean-Charles Combaluzier observe une évolution à peu près similaire dans le domaine des transports routiers ; sur sa dernière session de recrutement, trois des quatre profils retenus étaient ceux de femmes.
« Ce sont souvent les candidatures les plus positives et souvent le travail est un peu plus soigné ».
JEAN-CHARLES COMBALUZIER (Responsable RH chez Picq et Charbonnier)
Lui assure que la relation client est aussi améliorée : « il y a une solidarité avec la gent féminine qui n’existe plus entre hommes, leur intégration est plus facile ».
Et le fait que toutes soient des jeunes permis (moins de cinq ans), n’est pas plus gênant que leur statut de mère : « elles font le même nombre d’heures que les hommes et sont payées au même taux ».
Aujourd’hui, les femmes représentent environ 20% des personnels de gendarmerie.
« Aujourdhui il y a 130 femmes sur 571 militaires au groupement de gendarmerie départementale de l’Yonne »
COLONEL RÉNALD BOISMOREAU (Commandant du groupement de l’Yonne)
A la communauté de brigades d’Avallon, elles sont une dizaine, « parfois, on a des patrouilles exclusivement féminines, même si ça reste assez rare », confie Anaïs Prigent, gendarme à la COB. La compagnie d’Avallon compte même une maître-chien depuis peu dans ses rangs.
A l’hôpital d’Avallon, le directeur Matthieu Villecourt constate ; « on a une vraie féminisation de la profession ici ». En effet, la majorité des cadres de santé ou chef de services sont des femmes. Une féminisation qui se vérifie également à l’échelle nationale puisqu’elles représentent 47 % des médecins en activité régulière contre 38 % en 2007 (chiffres 2017 du Conseil national de l’Ordre des médecins).
Myriam Deborbe et Maëlle Hamma
avallon.yr@centrefrance.com