Drôle de surprise, lundi, pour les gendarmes de la brigade des Mées, lorsqu’un homme se présente avec un sac rempli d’ossements humains, et notamment un crâne. Selon ses déclarations, l’homme aurait, lors d’une randonnée sur la commune de Châteauneuf-Val-Saint-Donat (Alpes-de-Haute-Provence), exhumé ces ossements qui étaient enterrés, à 30 cm sous terre, à près de 60 mètres d’une chapelle en ruine. En l’occurrence, un site médiéval répertorié par la Direction régionale des affaires culturelles (Drac. Conclusions de la Drac : il s’agit des ossements d’une femme qui date du XIe siècle.

La Drac se réserve le droit de déposer plainte. Pour rappel, les fouilles sauvages restent strictement interdites sur le domaine privé et public, sans autorisation administrative. Le fait de creuser le sol pour extraire l’objet est considéré comme une fouille clandestine : il s’agit d’un délit, passible de 7 500 euros d’amende. La destruction, la dégradation ou la détérioration d’un site ou de vestiges archéologiques est passible de sept ans d’emprisonnement et de 100 000 euros d’amende.

En cas de découverte d’ossements ou de corps, les personnes doivent prévenir la gendarmerie ou la police sans toucher aux ossements.