Melun : une exposition qui ne manque pas de chien, à la gendarmerie
Une exposition inaugurée ce vendredi est proposée du 2 février au 22 septembre au musée de la Gendarmerie nationale. L’entrée est gratuite ce week-end.
Vous connaissez sans doute le gendarme, ce petit insecte rouge et noir nommé ainsi car il porte les couleurs de la maréchaussée durant l’Empire. Mais que savez-vous de l’action des gendarmes – les militaires – avec les animaux ? Une exposition, inaugurée ce vendredi, s’y consacre jusqu’au 22 septembre, au musée de la Gendarmerie nationale à Melun.
Elle est organisée en trois parties. La première expose l’action des gendarmes quand l’animal est dangereux pour l’homme, qu’il s’agisse d’ours, de loups (désormais espèce protégée), de nouveaux animaux de compagnies (serpents, mygales), etc.
Dans un second volet, l’exposition précise le rôle de protection des gendarmes, qui luttent contre le braconnage et les trafics d’espèces protégées.
Le troisième détaille l’importance de l’animal comme auxiliaire ou coéquipier des militaires. À commencer par le cheval, qui n’est plus utilisé chez les gendarmes depuis 1938, sauf par la Garde républicaine. Les insectes ne sont pas oubliés, indicateurs précis de l’heure de la mort d’un individu, selon les espèces qui viennent sur un cadavre.
« Le Saint-Hubert reste la Rolls-Royce de l’odorat ! »
Surtout, vous en saurez plus sur le chien, précieux auxiliaires des gendarmes depuis 1943. On en compte environ 450 en France. Leurs spécialités sont variées : détection d’explosifs ou de personnes en mouvement porteuses d’explosifs, de traces de sang, de produits incendiaires, de billets, armes munitions, stupéfiants, restes humains, recherches après avalanches, pistage défense, etc.
« Le berger allemand a été supplanté par le malinois, précise le commandant Benoît Haberbusch, docteur en histoire, un des commissaires de l’exposition avec l’anthropologue Jean-Pierre Digard. On a aussi des American Staffordshire, comme chiens de pistage et de défense, mais pour la recherche de personnes. Le Saint-Hubert reste la Rolls-Royce de l’odorat ! »
Des vidéos détaillent leur travail dans l’exposition, qui s’enrichira de quatre conférences jusqu’à l’automne.
Exposition « Des animaux et des gendarmes », jusqu’au 22 septembre, au Musée de la Gendarmerie nationale, 1-3, rue Émile-Leclerc, à Melun. Entrée libre, ce week-end ; 3 euros, ensuite. Exposition, le samedi 16 février, à 15 h 30, sur « Des petites bêtes pas si bêtes », par le major Pasquerault (IRCGN).