VOSGES
Secours en montagne : chacun sa semaine
Gendarmes et pompiers ont revu leur manière de travailler sur le secours en montagne. Fini le binôme. Désormais, ils travailleront en alternance, sous forme hebdomadaire.
LE 02/02/2019 À 05:07 MIS À JOUR À 09:45
Sauf que la donne a changé depuis ce 1er février. Désormais, il y aura un partage hebdomadaire. Concrètement, les sapeurs-pompiers interviendront seuls au cours des semaines impaires, et les gendarmes seront sur la brèche lors des semaines paires.
Cela étant, les entraînements resteront communs et les gendarmes seront automatiquement associés aux pompiers au cas où il faille mener une mission de police judiciaire.
« Cette nouvelle organisation permettra aux personnels, lorsqu’ils ne sont pas de permanence, de mener à bien leurs autres missions en lien avec le milieu de la montagne : la prévention, la formation, la police de l’environnement… que ce soit auprès des professionnels ou des touristes », explique le lieutenant-colonel Brice Mangou, commandant du groupement de gendarmerie.
À noter que ces secours en montagne s’effectueront dans une zone géographique revue (la zone de compétence partagée). L’objectif étant ici de gagner du temps sur le temps de secours. Outre ce nouveau dispositif, pompiers et gendarmes ont annoncé un rapprochement entre les deux entités. Mais cela concerne cette fois-ci des opérations bien différentes. Les douze personnels du PSIG-Sabre d’Épinal (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) devraient bénéficier d’un soutien médical opérationnel avec la présence à leurs côtés, d’un médecin urgentiste issu du corps des sapeurs-pompiers. Une présence qui permettra d’apporter les premiers soins d’urgences sur toute personne le nécessitant. Cette collaboration sera menée sur des opérations très spécifiques comme les attentats, les tueries de masse ou bien encore le délogement d’un forcené.