Bretagne : un important trafic d’héroïne et de cocaïne gravitait autour d’un restaurant de Dol-de-Bretagne
La brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Saint-Malo a démantelé un important trafic de stupéfiants, qui gravitait autour d’un restaurant de Dol-de-Bretagne.
La brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Saint-Malo a démantelé un réseau de trafiquants et consommateurs d’héroïne et de cocaïne, qui gravitait autour d’un restaurant de Dol-de-Bretagne. Le gérant de l’établissement et son fournisseur rennais ont été interpellés et placés en détention.
L’enquête de la brigade de recherches malouine a débuté en août 2018, à la suite d’un signalement relatif à un trafic de stupéfiants gravitant autour d’un restaurant de Dol-de-Bretagne.
Un restaurateur dolois et son fournisseur rennais principaux mis en cause
A l’issue de plusieurs mois d’investigations, le gérant de l’établissement, son fournisseur rennais et trois autres personnes ont été interpellés mardi 22 janvier 2019, lors d’une vaste opération judiciaire qui a mobilisé 50 gendarmes d’Ille-et-Vilainedont 31 de la compagnie de Saint-Malo.
Plus de 4 kg d’héroïne et 500 g de cocaïne retrouvés
Le fournisseur rennais, chez qui a été découvert l’essentiel des drogues, à savoir plus de 4 kg d’héroïne et 500 g de cocaïne, et le restaurateur dolois ont été présentés devant le tribunal de Saint-Malo vendredi 25 janvier dans le cadre d’une comparution immédiate.
Ils ont sollicité et obtenu un renvoi du dossier, qui sera jugé le 8 mars prochain. Jusqu’à cette date, ils restent en détention provisoire.
Un réseau local en place depuis janvier 2018
Lors de leur garde à vue, les deux hommes ont reconnu se livrer à la vente de stupéfiants sur la région malouine depuis le mois de janvier 2018.
Trois autres individus, évoluant dans l’environnement des deux principaux mis en cause, et soupçonnés d’alimenter ou d’appartenir à ce réseau local, ont comparu vendredi 25 janvier dans le cadre d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Ils ont été condamnés à des peines d’un an d’emprisonnement assorti pour partie d’un sursis, le quantum de prison ferme allant de 2 à 4 mois.