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Oise : gendarmes et policiers main dans la main face à la délinquance

Benjamin Derveaux
21 novembre 2018, 20h14

Margny-lès-Compiègne, ce mercredi. Policiers et gendarmes sont intervenus ensemble sur plusieurs de contrôles. LP/B.D.

Plusieurs opérations de contrôle conjointes ont eu lieu ce mercredi dans le Compiégnois.

Non, les automobilistes n’ont pas vu double. Sur le rond-point en contrebas des Hauts-de-Margny, sur la D 202, ce sont bien des policiers et des gendarmes, côte à côte, qu’ils ont pu apercevoir au bord de la route. Ce mercredi, plusieurs opérations de contrôle conjointes ont eu lieu sur trois secteurs « coutures » du Compiégnois, c’est-à-dire aux frontières qui séparent les zones de compétence des policiers et des militaires.

Une opération menée dans le cadre de la police de sécurité du quotidien (PSQ), visant à développer la complémentarité de leurs actions face à la délinquance. « Du côté du parking, c’est nous. Vers les champs, ce sont les gendarmes », sourit un policier le regard vers les cultures. Une limite abolie en cette fin d’après midi.

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LP/B.D.« Face à une délinquance itinérante, les limites administratives ne veulent plus dire grand-chose », souligne le commandant de la compagnie de gendarmerie de Compiègne, Aurélien Baud. Ainsi les forces de l’ordre ont arrêté plusieurs véhicules, parfois ensemble, ou séparément, mais toujours dans la même zone.

« Nous sommes à une période de l’année où il y a beaucoup de cambriolages. Ce genre d’opération nous permet de quadriller le secteur et de contrôler les points entrants et sortants », poursuit le militaire.

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LP/B.D.Au-delà de ces opérations ponctuelles, policiers et gendarmes ont tout intérêt à « travailler de manière complémentaire », explique le commandant Tanguy Nuyttens, du commissariat de Compiègne. « Cela nous permet d’échanger des informations ou d’apprendre à se connaître, explique le policier. Ensemble on est de toute façon plus forts que séparément. »

Qui a donc parlé de rivalité entre les deux corps ? « En réalité, elles sont beaucoup plus marquées entre des services bien spécifiques comme le Raid (Police) et le GIGN (gendarmerie), indique un gendarme. Au final, dans le département nous avons assez à faire en termes de sécurité publique pour nous préoccuper de ce genre de choses ! »

Sourcem.leparisien.fr

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