Publié le | Mis à jour le
Tribunal correctionnel
de Châteauroux
Le chauffeur routier qui arrive à la barre, ce lundi, est un peu gêné. Il répond par quelques bribes de phrases aux questions de la présidente, Stéphanie Lochon-Dallet. Il faut dire qu’il est poursuivi pour des faits qui ne sont pas simples à expliquer. « Vous marchiez sur un trottoir de Buzançais, le 10 mai 2018, lorsqu’en apercevant une automobiliste arriver au loin, vous avez sorti votre sexe ». Puis, comme si de rien n’était, il a « continué à marcher, les bras ballants ».
Par malchance pour cet exhibitionniste de 26 ans, celle qui se trouvait derrière son volant était une réserviste de la gendarmerie. Elle a donné immédiatement l’alerte à ses collègues. Quelques minutes plus tard, ils ont interpellé le piéton.
Le chauffeur routier qui arrive à la barre, ce lundi, est un peu gêné. Il répond par quelques bribes de phrases aux questions de la présidente, Stéphanie Lochon-Dallet. Il faut dire qu’il est poursuivi pour des faits qui ne sont pas simples à expliquer. « Vous marchiez sur un trottoir de Buzançais, le 10 mai 2018, lorsqu’en apercevant une automobiliste arriver au loin, vous avez sorti votre sexe ». Puis, comme si de rien n’était, il a « continué à marcher, les bras ballants ».
Par malchance pour cet exhibitionniste de 26 ans, celle qui se trouvait derrière son volant était une réserviste de la gendarmerie. Elle a donné immédiatement l’alerte à ses collègues. Quelques minutes plus tard, ils ont interpellé le piéton.
Pas le profil d’un pervers sexuel
« Vous comprenez l’émotion de cette jeune femme », souligne la présidente. L’homme, qui n’est pas un habitué des prétoires, affirme « ne pas avoir réfléchi. J’ai eu une pulsion et j’ai bien conscience que ce n’est pas correct. » Quelques phrases plus loin, le prévenu évoque « une simple montée d’adrénaline pour pimenter ma vie ».
Pour le ministère public, représenté par Laëtitia Biardeau-Schwok, « cet homme a des difficultés personnelles à régler. Il est impératif qu’il soit suivi par un psychologue ».
Sur le banc de la défense, Me Alban Briziou souligne que son client « n’a pas le profil d’un pervers sexuel, mais plutôt d’un exhibitionniste réactionnel ». Une circonstance pouvant le faire passer à l’acte. L’avocat notant d’ailleurs « qu’il a un casier judiciaire vierge ».
A l’issue de ces échanges, le jeune homme a été condamné à trois mois d’emprisonnement avec sursis. Il devra verser 200 € de dommages et intérêts à sa victime.
Pour le ministère public, représenté par Laëtitia Biardeau-Schwok, « cet homme a des difficultés personnelles à régler. Il est impératif qu’il soit suivi par un psychologue ».
Sur le banc de la défense, Me Alban Briziou souligne que son client « n’a pas le profil d’un pervers sexuel, mais plutôt d’un exhibitionniste réactionnel ». Une circonstance pouvant le faire passer à l’acte. L’avocat notant d’ailleurs « qu’il a un casier judiciaire vierge ».
A l’issue de ces échanges, le jeune homme a été condamné à trois mois d’emprisonnement avec sursis. Il devra verser 200 € de dommages et intérêts à sa victime.