François*, 48 ans, n’est pas d’accord avec les faits narrés par le tribunal jeudi 11 octobre. Des faits qui ont eu lieu en juin dernier du côté de Mauriac vers 22 h. Des gendarmes se trouvent sur le bord de la route, à proximité immédiate d’un rond-point et demandent alors au conducteur de s’arrêter. Ce dernier n’obtempère pas et continue son chemin. La présidente indique le fait que les gendarmes portaient des gilets fluo et une lampe torche.

À la barre du tribunal, François nie les faits : « je n’ai pas vu les gendarmes, on était en retard car avec ma nièce, on se rendait à un concert à Anglards-de-Salers. »

Présents à l’audience, les deux gendarmes expliquent les faits : « on a voulu arrêter cette voiture, nous avions nos gilets et on a fait signe de s’arrêter avec une lampe torche. » Avant de mettre en doute la version du prévenu : « ce qui est bizarre, c’est que monsieur indique avoir voulu se rendre à Anglards, mais il n’a pas emprunté l’itinéraire le plus rapide pour s’y rendre alors qu’il affirme être en retard. »

Deux versions qui s’opposent et celle des gendarmes doit faire foi indique alors le procureur de la république.

Pour l’avocate du prévenu, la relaxe est logique : « il n’y a pas eu de confrontations avec les gendarmes. De plus, la nièce qui se trouvait dans la voiture n’a pas été entendue, c’est une enquête légère. Elle indique avoir vu une lampe torche et une voiture de gendarme sur le côté mais on ne sait pas s’ils ont fait signe de s’arrêter. »

*Le prénom a été modifié.

Nicolas Gastal La Voix du Cantal