Un homme armé retranché à son domicile avec son enfant d’un an s’est immolé par le feu avant d’être délogé par le Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN).
Le forcené se retranche
Les gendarmes sont intervenus et ont constaté que l’homme s’était retranché avec son enfant dans la maison. Le GIGN de Versailles est arrivé sur les lieux et a tenté de négocier avec le forcené qualifié « d’imprévisible ».
L’assaut a dû être donné à 16h45 et l’enfant, légèrement blessé a été extrait. Quant à l’homme, il s’était immolé par le feu. La maison était en flammes et le forcené est décédé, rapporte Le Populaire du Centre.
Publié le 12/07/2018
Un homme, qui retenait en otage sa fillette d’un an jeudi dans un village de la Haute-Vienne est mort après s’être vraisemblablement immolé par le feu, alors que le GIGN a donné l’assaut pour récupérer l’enfant, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.
La fillette a été extraite saine et sauve. « Elle ne présente que de très légères blessures » et a été admise à l’hôpital de Limoges pour observation, a précisé la gendarmerie.
L’homme retenait depuis le matin sa fillette au domicile de ses beaux-parents à La Roche-L’Abeille, village de 600 habitants à une trentaine de km au sud de Limoges, où il avait fait irruption plus tôt dans la matinée. C’est là que se trouvait notamment son ex-compagne, avec l’enfant, et le grand-père de la fillette.
« S’en sont suivies des violences au cours desquelles la maman et le grand-père sont parvenus à s’extraire pour se réfugier dans le voisinage immédiat », a indiqué la gendarmerie. L’homme est alors resté seul avec l’enfant.
La gendarmerie n’a pas confirmé si l’homme, âgé d’une quarantaine d’années, était armé.
Après l’échec de négociations entamées par les gendarmes, dont une trentaine étaient déployés sur place, le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), arrivé sur place en milieu d’après-midi, a finalement donné l’assaut vers 16H45 et extrait la fillette du domicile.
L’homme a été découvert mort, le corps brûlé. « Il pourrait s’être immolé par le feu, l’enquête devra le confirmer », a indiqué la gendarmerie, qui a évoqué un contexte de « séparation houleuse ».
Un membre du GIGN a été « très légèrement blessé » au cours de l’assaut, selon la gendarmerie qui n’a pas donné plus de détail.
Le parquet de Limoges a indiqué jeudi soir qu’une enquête en flagrance était confiée à la Section de recherche de la gendarmerie de Limoges avait été ouverte pour établir les circonstances du drame. Une autopsie du corps de l’homme sera réalisée dans les prochains jours.
AFP