Notre-Dame-des-Landes : des tirs sur un hélicoptère de la gendarmerie, le parquet ouvre une enquête
Mardi, l’hélicoptère de la gendarmerie pris pour cible par un zadiste avec des tirs de fusées anti-grêle, utilisées en agriculture. Ces images ont été tournées par la caméra embarquée dans l’hélicoptère. Le Parquet de Nantes a ouvert une enquête pour violences aggravées.
Des images vidéo fournies à la presse par la gendarmerie. C’est assez inhabituel pour être relevé. Pour des journalistes, déontologiquement cela est dur à accepter. Elles ont pourtant été diffusées, notamment aux premières heures des expulsions, lundi matin très tôt. Depuis, les équipes sur place essaient de tourner en propre.
Guerre des images
Mais les images tournées, en général, par les gendarmes obéissent à une logique désormais. Lors d’une interview chez nos confrères de LCI, mardi 10, Gérard Collomb a déclaré « On voit bien sur vos images que l’on n’est pas dans la France normale où c’est la loi du plus fort et la violence qui s’imposent« , Le ministre a également rappelé que 200 caméras étaient mobilisées « pour montrer que les forces de l’ordre emploient la force de manière mesurée ».
Croiser les images
Voulant éviter une bavure, ou que lui soit reproché des actes invérifiables, le Ministère de l’Intérieur filme toutes les actions, au moyen des 200 caméras sur place, complétées par des moyens de montage et d’envois, qui permettent aux médias de suivre leur « vision » des événements. Libre à chacun, de comparer avec celles mises en ligne par les zadistes et ou diffusées par la presse.
Images fournies par la Gendarmerie Nationale