Articles

Le - St-Benoît : Sans permis, voiture volée et course poursuite avec les gendarmes

Vendredi 2 Mars 2018 – 16:17

 

St-Benoît : Sans permis, voiture volée et course poursuite avec les gendarmes
Un jeune homme de 20 ans était présenté ce matin dans le cadre de la comparution immédiate pour violence sans ITT, conduite sans permis, vol de clés de véhicule, conduite dangereuse et déclinaison d’une fausse identité aux forces de l’ordre.

Les faits sont assez simple, N.D, qui est sorti de prison le 2 février dernier, est hébergé par une connaissance depuis sa sortie de prison. Adepte de « Rivotril », il a un comportement violent lorsqu’il est sous effet. Le 1er mars, à St-Benoît, il se dispute avec sa logeuse et s’en suis un « ralé-poussé » qui fait tomber la jeune dame. Excédée par son manque de respect et son comportement violent, elle lui demande de prendre ses affaires et de quitter sa maison.N.D, très énervé, prend de force les clés de la voiture de la femme et prend le véhicule pour partir. Elle tente de l’en empêcher en se mettant sur le capot mais en vain. Chemin faisant, sans s’en rendre compte, il est suivi par les gendarmes de St-Benoît. Alertés par sa conduite dangereuse, écarts de conduite entre autre, ils tentent de l’arrêter en lui faisant des appels de phares. Ne ralentissant pas, les gendarmes decident de le dépasser. S’en suis alors des écarts de trajectoire important ainsi qu’une tentative de blocage du véhicule de gendarmerie contre la barrière de sécurité.

Finalement, ce n’est seulement que lorsqu’il cale dans un virage que les gendarmes parviennent à l’intercepter.

Particulièrement agité dans la salle d’audience ce matin et interrompant le juge à plusieurs reprises lors des audiences précédentes, N.D finira par se faire exclure de la salle. Une scène de cris et d’intervention conjointe des gendarmes et des policiers présents dans la salle afin de maîtriser le jeune homme, montre à la cour à quel point le jeune de 20 ans peut être violent et difficile à maîtriser. Il faudra 5 personnes pour le contenir et le remettre en cellule.

De retour à la barre relativement calme pour assisté à sa comparution, il reconnait finalement les faits. On apprend entre autre, qu’il finit par décliner son identité après 5 heures de garde à vue et qu’il a refusé le contrôle sanguin d’alcoolémie. Son casier judiciaire est éloquent, 20 ans, 20 mentions. Il est connu des services de justice depuis l’âge de 14 ans.

Il reconnait que lorsqu’il est sous « l’effet », il devient violent mais jure qu’il veut changer. Le juge lui fait remarquer « ce n’est pas ce nous avons vu tout à l’heure ! », « je ne veux pas retourner en prison, je préfère mourir que de retourner en prison ! » répond t’il.

De son coté, la victime, présente à l’audience et désirant se constituer partie civile, demande simplement que soient remboursées les dégradations occasionnées par N.D lors de son escapade. Quelle ne fut pas sa surprise d’entendre le prévenu beugler haut et fort « je ne paie rien moi Mr le juge, c’est une pute et moi je donne pas d’argent à une pute ! »

La procureur notera que dans ce cas que la seul solution qu’elle voit c’est l’enferment, ajoutant « le rôle de la prison n’est pas pour servir a quelque chose, ça sert à punir, si des fois ça sert à quelque chose tant mieux ». Elle demande à la cour 30 mois avec sursis assorti d’un mandat de dépôt.

Le juge suivra les réquisitions est déclare le prévenu coupable. Il prononce une peine de 30 mois de prison avec mandat de dépôt.

N.D finit quand même sur sa lignée et affuble la victime, placée derrière lui d’un « tu vas voir quand je vais sortir, je vais venir brûler ta case » … CQFD

Be Sociable, Share!