Une nouvelle formule de la police de proximité qui ne s’accompagne d’aucune embauche, et qui peine à convaincre chez les policiers. Pour parler de l’état d’esprit des forces de l’ordre qu’entend changer le gouvernement, Élizabeth Martichoux recevra à 7h45 le général Richard Lizurey, directeur général de la Gendarmerie Nationale. Impliqué pleinement dans l’élaboration de cette réforme, appelée « Brigades et groupes de contact » dans la gendarmerie, le général veut y croire. « La mission est d’aller à la rencontre de la population, se mettre à sa disposition et être à l’écoute de ses besoins. La police de sécurité du quotidien, c’est le contact renouvelé et sanctuarisé », a-t-il déclaré dans des propos relayé par le quotidien régional Le journal de Saône-et-Loire.
Il lui faudra faire montre de persuasion auprès des effectifs. Stanislas Gaudon, secrétaire national du syndicat de police Alliance, considère que d’autres chantiers sont plus prioritaires que la nouvelle police lancée par le gouvernement. « Je ne sais absolument pas à quoi elle (la police de sécurité du quotidien) va ressembler, puisqu’aucune concertation réelle n’a été lancée, expliquait-il au micro RTL. Pour l’instant, c’est le flou, nous n’avons eu que les déclarations dans les médias. »