Ce militaire est mort le 15 mai 1940, dans son char, touché par un obus. Soixante-dix-sept ans plus tard, la gendarmerie rend hommage à Louis-Basile Terrier.

Lundi matin, un hommage a été rendu au soldat-gendarme Louis-Basile Terrier par la gendarmerie. Ce militaire est né à Fontaine-Daniel le 14 janvier 1915, quatre mois après la disparition à Verdun de son père Louis Terrier, décédé des suites de ses blessures, un bras arraché par un éclat d’obus.En 1936, Louis Basile Terrier a 21 ans. Il est artilleur de 1^re classe au 4^e bataillon d’ouvriers d’artillerie. Il est rappelé sous les drapeaux en mars 1939, et devient élève garde à pied de la 5^e compagnie de la Garde républicaine mobile à Falaise, dans le Calvados. Le 1^er avril 1940, il est gendarme au 45^e bataillon des chars de combat de la gendarmerie où il exerce la fonction de mécanicien de char. « Le 15 mai 1940, à Stonne, dans les Ardennes, le 45^e BCCG attaque un régiment d’infanterie allemand et les moyens de la 10^e division Panzer « GroBdeutschland ». Après d’âpres combats, les troupes françaises sont bombardées par l’aviation et l’artillerie allemandes », rapporte Henriette Crier, petite cousine de Louis Basile Terrier.

Croix de guerre avec palme

Le bataillon de gendarmerie déplorera deux tués dans l’incendie de leur char touché par un obus, dont le gendarme Louis Basile Terrier. Il sera cité au livre d’or de la gendarmerie et recevra la médaille militaire et la Croix de guerre avec palme