Ivre, il échappe aux gendarmes… qui le sauvent finalement de la noyade dans le canal de Golfech
Faits divers
Ivre, les pieds sur le toit de son fourgon qui coule en pleine nuit dans le canal, un automobiliste n’a dû son salut qu’à l’extrême célérité des gendarmes qui ont découvert ce chauffard en bien fâcheuse posture.
Le chauffard prend la fuite
Il est 22 heures, ce dimanche, lorsqu’une patrouille de gendarmerie de la brigade d’Auvillar est en surveillance dans la zone industrielle de Golfech. Soudain, les militaires voient passer à vive allure un fourgon faisant des zigzags sur la route.
Gyrophare allumé, klaxon deux tons, le véhicule se met à sa poursuite. En vain. L’automobiliste refuse d’obtempérer. Il accélère même de plus belle pour éviter le contrôle. Prenant tous les risques, au péril de sa vie et des autres usagers qui croisent sa route, le chauffard parvient à semer les gendarmes. Ces derniers préfèrent alors cesser la course-poursuite pour éviter l’accident.
Il plonge dans le canal avec son fourgon
Quelques minutes plus tard, près du stade de Golfech, les mêmes militaires aperçoivent des lumières qui éclairent le canal. Ce sont celles des phares d’un véhicule qui est en train de couler.
Ils se rendent aussitôt sur les lieux pour vérifier s’il n’y a personne dans l’habitacle. À l’intérieur, un homme tente, en effet, de s’extraire avant que l’eau ne finisse de s’engouffrer dans son fourgon.
Avant même l’arrivée des pompiers de Valence-d’Agen et des plongeurs du SDIS 82 munis de leur barque, l’automobiliste parvient, in extremis, à s’extirper de son véhicule : un véritable exploit au vu de son état éthylique.
Les pieds sur le toit de son fourgon coulant au fond du canal, le chauffard réalise sans doute soudainement sa chance de voir face à lui les gendarmes qu’il a tenté de semer et qui sont en train de joindre les secours.
Pris en charge par ces derniers, ce Valencien est conduit au centre hospitalier de Moissac où une première analyse sanguine aurait révélé un taux très élevé d’alcoolémie.
N’ayant aucune séquelle de cet accident, l’homme est ensuite placé en dégrisement durant le reste de la nuit. Ce lundi matin, sa garde à vue lui a été notifiée, avant d’être levée cet après-midi. Une procédure normale en l’attente des résultats de son prélèvement sanguin, et des suites pénales qui y seront données.