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Le - le devenir de la brigade d’Astaffort – La brigade de gendarmerie maintenue

La brigade de gendarmerie maintenue

L'adjudant-chef  Frédéric Guérin, le lieutenant Carole Couturier, le colonel Patrick Touak et Louise Cambournac.

L’adjudant-chef Frédéric Guérin, le lieutenant Carole Couturier, le colonel Patrick Touak et Louise Cambournac. 

Mercredi 11 octobre a eu lieu une réunion publique dirigée par le colonel Patrick Touak qui commande le groupement de gendarmerie départementale de Lot- et-Garonne accompagné du lieutenant Carole Couturier qui commande la communauté de brigades de Laplume (Laplume, Astaffort et Agen) de l’adjudant-chef Guérin chef de la brigade de gendarmerie d’Astaffort et de Louise Cambournac. Les trois principaux sujets abordés ont été le devenir de la brigade d’Astaffort, l’insécurité et la sécurité routière. En ce qui concerne la brigade d’Astaffort, «il n’y a aucun projet de faire qui que ce soit sur la brigade de gendarmerie d’Astaffort» a précisé le colonel Patrick Touak. Elle restera à Astaffort. La position géographique de l’unité fait qu’il est fondamental de rester là.

Pourquoi ne peut-on pas porter plainte à Astaffort ?

Jusqu’en 2003, il y avait un accueil dans chaque brigade même en zone rurale. Aujourd’hui, sur 33 casernes il y en a 12 avec un point d’accueil. La raison principale de cette diminution de points d’accueils est qu’«on ne pouvait plus bloquer 1 personne 8h pour 1 à 3 visites par jour». Le point d’accueil se fait sur la brigade mère. C’est un choix pour permettre de dégager du temps pour aller sur le terrain. Aussi, la gendarmerie a dû s’adapter pour faire face à la réalité de la société actuelle qui change par rapport au temps de travail qui a diminué.

Une proximité numérique va leur permettre d’aller au contact des gens isolés en zone rurale et ceux qui sont à mobilité réduite pour les dépositions, …. Leur mission est d’aller au contact des gens, des élus, des commerçants, …Avoir mis l’accueil à Laplume est un souhait car c’est plus proche d’Agen.

De jour comme de nuit, on peut appeler la gendarmerie en faisant le 17, où il y a toujours des gendarmes disponibles 24h/24h.

En ce qui concerne l’insécurité : «il faut faire la différence entre le sentiment d’insécurité et l’insécurité» a –il dit. Il y a une augmentation des vols, cambriolages, vols à la tire depuis 2016, depuis le début de l’année il y a eu 24 vols sur la commune (en 9 mois) contre 21 sur l’année 2016. Pour les cambriolages il y en a eu 7 en 2016 et 8 en 2017 soit à peu près 1 par mois.

En ce qui concerne la Sécurité routière : si on a un comportement routier «normal» on ne meurt pas d’un accident, les accidents mortels seuls (non causé par une tierce personne) sont dus à certains comportements malheureusement inacceptables (vitesse excessive, alcoolisme, usage de stupéfiant et usage excessif du téléphone au volant). «Trop de monde roule de façon inacceptable et parfois scandaleuse». Il y a eu 3 accidents dont 2 ayant causé la mort de 2 personnes sur Astaffort : un pour usage excessif du téléphone au volant et l’autre pour une consommation excessive de stupéfiant. Pour finir, il ne faut pas hésiter à signaler les comportements anormaux. L’anonymat est respecté lors des plaintes.

Après avoir remercié le Colonel Patrick Touak, le lieutenant Carole Couturier et l’adjudant-chef Frédéric Guérin, Louise Cambournac a invité tout le monde à prendre le verre de l’amitié.

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