Incendie à la gendarmerie de Grenoble : deux semaines
après, le déblaiement du site se poursuit
De nombreuses carcasses calcinées sont toujours sur place deux semaines après l’incendie des garages de la gendarmerie de Grenoble. Le feu a détruit de nombreux véhicules. D’origine criminelle, l’incendie a été revendiqué par un groupuscule anarcho-libertaire.
Incendie gendarmerie Grenoble
Lors de l’incendie, la cellule d’investigation criminelle installée dans les locaux a également été détruite et avec elle, des scellés judiciaires. Pour permettre la poursuite des enquêtes en cours, le pôle judiciaire de la gendarmerie nationale a prêté un laboratoire ambulant installé dans un camion.
L’enquête quant à elle se poursuit. Un groupe anarcho-libertaire a revendiqué l’incendie dès le lendemain. Pour le professeur émérite à l’IEP de Grenoble Pierre Bréchon, ces groupes extrêmement minoritaires n’hésitent pas à taper « très fort » contre tous les signes d’autorité. En mars 2017, ils avaient visé une permanence du parti Les Républicains à Grenoble. En avril, ils avaient détruit des composteurs de tramway et au mois de mai, ce sont plusieurs véhicules d’Enedis qui avaient été incendiés.